Sophie Wilhelm

Sophie découvre les contes petite fille, dans les gros livres empruntés à sa bibliothèque de quartier, puis très vite, s’invente ses propres récits. A l’adolescence, elle suit des études d’art dramatique au conservatoire régional de Metz, et profite de son emploi d’animatrice pour s’essayer pour s’essayer à raconter en public. Elle découvre l’existence de l’art du conteur lors d’un stage à Strasbourg avec Anne-Marie Lopez Del Rio. 

Parallèlement, elle se passionne pour les arts du mouvement. Subjuguée par la découverte du mime corporel d’Etienne Decroux, elle abandonne un emploi à L’Espal centre culturel du Mans et part étudier à l’école Omnibus de Montréal. Elle participe au renouveau de l’art du conte au Québec, faisant partie des premiers conteurs du Sergent Recruteur. Dès lors, l’alliance entre la narration et le mouvement devient le cœur de sa recherche artistique. 

De retour en France en 2000, elle remporte le Grand Prix des conteurs à la Maison du Conte de Chevilly-Larue. Son directeur, Abbi Patrix, l’associe alors à divers projets de la compagnie du Cercle. Lors d’une résidence de collectage au centre dramatique de Colmar, elle rencontre Olivier Noack, avec qui elle co-anime dès lors Les Mots du Vent. Elle y crée son premier spectacle pour adultes, « Alwine Fichenich », en hommage à sa grand-mère allemande ; elle y questionne son rapport à la langue.

Toujours passionnée par l’alliance du mot et du geste, elle suit une formation de praticienne en Feldenkrais, dont elle est diplômée en 2014. Cette conscience accrue du corps en mouvement s’inscrit intimement dans sa pratique artistique. 

Elle est aussi au centre d’une activité de transmission pour tous les publics, adultes, jeunes ou enfants et en direction des conteursacteurs et musiciens. 

Forte de cette tranquillité qu’apporte un corps conscient, Sophie Wilhelm, conteuse en mouvement, poursuit aujourd’hui son désir de dire le monde, par la musique des mots et la subtile poésie d’un geste habité.