19 avril 2009 à 00:30 avec Myriame El Yamani et Stéphanie Bénéteau
Les contes des Mille et Une Nuits baignent dans une atmosphère sensuelle et souvent érotique, où
l’amour, heureux ou malheureux, facilité ou contrarié, généreux ou possessif, circule comme un long fleuve dans lequel
les amants viennent s’ébattre et folâtrer. Du Caire à Damas, en passant par Basra, vous découvrirez la colère des sultans,
la magie des djinns et les ruses des femmes, en suivant les aventures rocambolesques des amants Jamila et Hassan,
séparés à la naissance mais unis par le destin.
Avec sa parole poétique et sa voix mélodieuse, Stéphanie Bénéteau raconte depuis plus de vingt ans les grands récits de la tradition mondiale. Son répertoire passe par les contes traditionnels québécois et mondiaux, les Mille et Une Nuits, les contes coquins au féminin, la légende médiévale et la mythologie grecque. On trouve dans les spectacles de Stéphanie une voix lyrique et actuelle qui nous raconte les vieux contes de la tradition mondiale comme s’ils nous parlaient, ici et maintenant.
Une langue savoureuse, un accent indéfinissable, au parfum de voyage. La voix se feutre, se module, envoûte. Et quand elle parle, la magie opère. Stéphanie s’efface imperceptiblement et les images apparaissent. C’est une conteuse née. (Revue Lurelu)
Crédit photo : Angel Montiel
Nomade dans l’âme et pour vrai, Myriame El Yamani a flâné sur plusieurs continents à la recherche de ce métissage des cultures et des rêves de l’humanité. Elle a rempli depuis 25 ans sa besace de contes qu’elle partage avec vous. Née au Maroc d’un père marocain, d’une mère française et d’un grand-père yéménite, elle puise son inspiration dans les senteurs salines de l’Acadie, le Montréal multiethnique, les secrets de sa grand-mère vendéenne, les couleurs et arabesques du Maghreb, la sagesse africaine et les mystères des 1001 nuits. www.myriameelyamani.ca. Elle enseigne aussi la sociologie de l’oralité et l’art du conte à l’UQAM. https://professeurs.uqam.ca/professeur/martineau.myriame/
Crédit photo : Adriana Garcia Cruz
Auteur compositeur-interprète, Hassan El Hadi a remporté le premier prix de joueur de Oud (luth oriental) au Conservatoire de musique de Marrakech en 1994. Il s’inspire des musiques arabes et berbères pour créer une musique originale et enracinée dans la tradition. Il a produit un disque, Salam Québec, en 2003 et excelle au banjo, au oud et aux percussions.
Ce que les médias en ont dit
“Deux voix différentes, chacune dans son registre, dans ses émotions propres,
dans son univers. Deux présences, tour à tour plus posées, plus aériennes, plus intimistes.
Deux conteuses qui s’interpellent, qui se renvoient l’histoire, chacune avec sa personnalité. Entre les deux,
comme un trait d’union, mais encore plus comme un ciment pour unifier le récit, le souligner, le faire rebondir,
lui donner une autre couleur, vient la musique d’Hassan. Vous avez su emporter le public dans un monde lointain,
parfumé comme devait l’être le Bagdad des mille et une nuits. Les festivaliers ont beaucoup apprécié cette
soirée pleine de poésie, de malice, de magie.”
“Ces paroles mélangées, empreintes de sensualité et de connivence, sont magnifiques.
La sultane Myriame répond à la princesse Stéphanie, et le oud d’Hassan souligne merveilleusement bien le lien entre les deux voix.”
posté le 5 avril 2009 à 08:13 par Jean-Francois Yelle (pas de commentaire)