5 mai 2013 à 19:30 avec Richard Léveillé
Le but de « Conteur du mois » est de permettre à un conteur talentueux et ayant déjà une bonne expérience de la scène de s’installer au Cabaret du Roy un mois complet, lui donnant ainsi l’occasion de bénéficier d’une couverture médiatique conséquente et de toucher un plus vaste public. Il est à noter que le mois de mai est réservé à un nouveau conteur du mois choisi chaque année par les Productions du Diable Vert.
Donnant suite à l’incroyable succès remporté lors des neuf dernières saisons par nos « conteurs du mois » Simon Gauthier, Mathieu Lippé, François Lavallée, Edwige Bage, Nadine Walsh, Les Ceuzes-Là , Dominique Breau Eric Michaud et Éric Gauthier, nous récidivons cette année en faisant de Richard Léveillé notre « conteur du mois ». Durant tout le mois de mai, il présentera, entre autres, sa toute nouvelle création ainsi qu’un florilège de ses meilleurs contes. Cette année, c’est au Cabaret du Roy qu’il faudra être pour fêter le retour du printemps.
Comment un si grand malheur peut-il arriver dans une maison où il y a eu tant de bonheur .
Enchevêtrés dans les méandres sinueux de sa mémoire et de son imagination, des personnages colorés aux destins singuliers, rencontrés au hasard de sa vie, apparaissent comme si nous les connaissions avec leurs bonheurs, leurs malheurs, leurs défauts et leurs qualités. Des histoires touchantes racontées dans une langue sapinée de la vallée de l’Alsigantéka (quelque part entre Drummond et Sherbrooke), ponctuées à la guitare un peu à la manière du wayangkulit javanais et entrecoupées de chansons comme dans les contes-chantés inuit.
Que ce soit en compagnie du désobligeant Boss de bécosse, de l’érudit Hermite à Kendall, ou perdu dans la tête de Wildkid Morin ou bien, pris dans une méchante tempête de neige en Gaspésie, on en sort avec quelques sillons de plus gravés dans notre boîte à pensées. Le psy des p’tits, 2+3=7, l’enfant chevreuil, le virtuose de la Côte-Nord, Bidou à trois mains, etc., sont autant d’histoires aux titres évocateurs qui nous brassent la cage à moineaux.
Richard Léveillé colore les évènements du quotidien et ceux de son imaginaire par des contes chantés en poésie rurale-distinguée. Avec Richard Léveillé, on n’est jamais certain de ce qui nous attend au détour du conte. Un soir d’hiver, dans une tempête, en route pour la Gaspésie tout peut arriver, même le plus étrange. On passe de la parole à la chanson, du loufoque à l’étrange sans s’en rendre compte. Avec Richard le conte et la musique s’entremêlent. »
Richard Léveillé
posté le 30 mars 2013 à 07:51 par jmmassie (pas de commentaire)