François Lavallée accompagné de Simon Fournier et de l’Ensemble Tactus

23 novembre 2014  à 19:30 avec François Lavallée

« L’Entente cordiale »

par François Lavallée
Conteur et auteur

« Je vous raconte cette histoire que m’a inspirée l’écoute de ces dix-huit pièces choisies et interprétées par le directeur artistique Simon Fournier et l’ensemble Tactus. Un récit puisé à la source de l’enfance, cet âge où la fiction peut encore rattraper la réalité. « 

Une aventure d’hommes sur le chemin de la vie, portés par une quête d’humanité, par le désir brûlant de sauter la clôture de l’indifférence à l’autre pour en arriver à se dévêtir des habits lourds à porter de la grande Histoire. L’envie de raconter une petite histoire d’amitié à hauteur d’hommes en croyant tout haut à la force de l’imaginaire qui nous donne un toit pour mieux habiter le monde. Le désir de créer les contours pour laisser la musique des voix rassemblées nous faire rêver plus loin. »

Un conte sur l’amitié

par Simon Fournier
Directeur artistique de l’Ensemble Tactus

« L’Entente cordiale est un conte choral inspiré des chants de France et d’Angleterre. Un conte qui traverse l’Atlantique, par delà plus de cinq siècles pour relater les haut-faits et anecdotes de l’histoire de deux peuples qui, un jour, se retrouvèrent… à Montréal. »

Partant de l’idée que la langue d’un peuple ou d’une communauté est en soit musicale, la musique qui soutient un texte sera forcément imprégnée de ce langage. Il m’apparaît que c’est une des principales raisons pour laquelle la musique d’une partie du globe sera différente de celle d’une autre partie du globe. Ainsi, on convient que la musique anglaise est différente de la musique française, qui elle-même, est différente de la musique québécoise, et il existe autant de styles musicaux qu’il existe de langues ou de dialectes d’une même langue.

Certes, il y a les différences, mais il y a aussi les similitudes. Ces similitudes musicales s’expliqueront parfois par des racines sociologiques communes, parfois par l’universalité d’une émotion véhiculée. Dans le conte choral que nous vous présentons, différences et similitudes contribuent également à un trésor qui ne se révélera qu’aux coeurs attentifs.

Je remercie le conteur François Lavallée qui a porté un coeur très attentif à la musique. À défaut de pouvoir ré-écrire l’Histoire, il a réussi à écrire l’histoire — bien que chargée de l’héritage d’une relation amour-haine — d’une amitié porteuse d’espoir. Peut-être notre histoire à venir… Je remercie aussi les choristes de Tactus qui ont travaillé très fort pour s’approprier le répertoire, lui donner ses saveurs locales, et le rendre organique à vos sens.

« Écoutez! »

François Lavallée

Nourri par les racines, François Lavallée a la certitude que nos vies en surface s’ancrent bien plus profondément que ce que l’on croit. Derrière son regard doux, sa voix sûre et son timbre rassurant, affleure un univers sombre et irrémédiablement marqué par la perte : celle de l’enfance, des racines ou de la mémoire. Remonter le cours, chercher la source, s’émouvoir de cette quête et, à coup de mots, construire des images en forme d’histoires tendres et cruelles. Sublimer le réel. François Lavallée est un nomade contemporain, auteur, conteur, conférencier et formateur depuis 1996. Son métier l’a amené sur les routes d’asphaltes et de gravelles aux quatre coins du Québec, du Canada et plus de quatre-vingt-dix fois en France, en Suisse et en Belgique, dans le désert blanc du Nunavik et celui des Touaregs du Niger, chez les autochtones des volcans de l’Équateur, sur l'île de La Réunion, en Roumanie, au Djibouti et dans les banlieues parisiennes. Il a représenté le Canada et remporté la médaille d’or du concours «Contes et conteurs» aux Ves Jeux de la francophonie (2005) à Niamey au Niger avec le conte «Le recycleur de talents» et a reçu à l'automne 2017 le PRIX JOCELYN BÉRUBÉ remis par le Festival de contes et récits de Trois-Pistoles. Crédit photo : Helena Vallès