24 janvier- Le meilleur de François Lavallée

24 janvier 2010  à 20:00 avec François Lavallée

Histoires

Histoires c’est l’envie de raconter encore et toujours.C’est un micro, des projecteurs, une chaise parfois, et un verre d’eau. C’est aussi la chaleur de l’univers de François Lavallée à retrouver et la fragilité de nouvelles histoires qui ne demandent qu’à exister. C’est la liberté de choisir dans son répertoire les contes, les récits, les poésies, les lumières ou les ombres du moment.C’est un amalgame de trames et de scénarios qui se décloisonnent à tout moment pour amener le conteur à être là, le forcer à inventer à chacune de ces représentations la rencontre avec le public… « pour vrai ». Des histoires gorgées de poésie qui racontent les périples d’hommes sur le chemin de la vie.La voix de rocaille de François Lavallée et son sens du mot juste créent l’image qui se déroule sous nos yeux comme un film sur écran géant.Entre bande-dessinée surréaliste et tour de contes décalé. François Lavallée se jette à corps perdu dans cet opéra de l’intime peuplé d’ombres et de tourments, mais où pointent toujours la lueur de l’espoir et l’amour de la vie.Une rafale d’histoires endiablées.

Ce qu’en ont dit les médias

« François Lavallée , maître conteur»Une voix râpeuse comme du papier sablé numéro 40, des cheveux qui bataillent et lui donnent un air de diablotin irlandais, le cou un peu penché comme un vieillard qui vous tend sa bonne oreille, un regard qui baigne dans l’eau bénite du pardon, François Lavallée a cent cinquante douze ans de vie dans le crachoir à menteries… Les vieilles âmes se trahissent comme elles le peuvent:celle de François ne demande qu’à rêver à voix haute, en endormant les enfants, en réveillant les adultes. Le conte est un type de parole ludique qui lui colle aux papilles de la langue comme de la tire d’érable sur un bâton de popsicle.»

Josée Blanchette,Le Devoir,5 mai 2006

« François Lavallée conte désormais parmis les grands, sur le mode fantastique. Depuis dix ans, le grand rouquin fait des étincelles sur les scènes francophones et rallume la braise rougie de l’enfance innocente. Cet âge où la fiction peut encore rattraper la réalité. Dans son univers pétri d’animisme, version Delicatessen, on croise un écorcheur de chats, un arbre à feuilles pleines de mots, un dépotoir à bruits… Certains se gargarisent de ces petits riens qui font la vie quotidienne. François Lavallée leur préfère le grand n’importe quoi qui fait l’imagination. Des récits dans lesquels « il ouvre beaucoup de portes et de fenêtres ». Ses rêves d’enfant sont tristes mais gardent l’espoir que tout est encore possible. La scansion est haletante, tout en tension. Mais le verbe semble jaillir de cette jambe en l’air, dont il ne sait que faire. Chanteur de puis peu, artiste de brousse, et voyageur au long cour, le conteur mêle dans ses spectacles poétiques désires d’enfant et chimères d’adulte.Un bon shampooing pour se rafraîchir les idées. Parce que Lavallée le vaut bien.»

Olivier Brovelli, SORTIR Rennes Métropole France , Avril 2007

«Touché !Tendu dans une pantomime sensuelle François Lavallée a l’art des mots qui transportent dans un univers digne d’un Torgny Lindgren. Un poète fou, sans doute, dont la présence scénique et le langage des mots et du corps ne peuvent qu’émouvoir. Quand je pense que ceux qui le connaissent ne l’ont pas trouvé en forme aujourd’hui, qu’est-ce que ça doit être quand c’est une réussite ! »

Blog Le retour de la pieuvre, Les déferlantes francophones, Cap Breton France, 25 février 2007

« François Lavallée raconte la vie. Ses textes poétiques ponctués de métaphores, bourrés d’allégories et de jeux de mots rejoignent par l’intelligence et la pertinence du propos- parfois critique sociale, parfois pure fantaisie- des auditeurs de tous les âges. Sa gestuelle fascinante donne à l’homme une manière de légèreté… Pas étonnant que les français en redemandent. On en fait autant !»

Louise Grégoire-Racicot, Les deux rives, Sorel avril 2007

« Le public était complètement sous le charme. La magie des mots, l’occupation de l’espace, l’humour, les sujets sensibles,… la recette a conquis les spectateurs.»

Ouest France, Lorient ,mars 2007