Yves Robitaille

Enrôlé par Le Sergent Recruteur au siècle dernier, ce vétéran des Dimanches du conte aura exploré le Moyen-âge anglais ( Les contes de Canterbury), les débuts du monde selon les Grecs,  le Japon fantastique de Kwaidan (d’après LafcadIo Hearn), la guerre de Troie des origines à la vengeance d’Ulysse (cinq épisodes en cinq semaines à titre de conteur du mois de 2015) et la grande peste à Florence au XIVe siècle avec Le Décaméron de Boccace. Entré dans le Labyrinthe de l’Intraquilité en 2019, il en est sorti avec le goût d’en revenir à l’essentiel. Il explore donc, avec la complicité de Nicolas Rochette, le monde des particules élémentaires (qui sont aussi des ondes, ne l’oublions pas) dans le Cantique des quantiques.

Jean-Marc Chatel

Jean-Marc Chatel a été des premières heures du conte. Biologiste spécialisé en écologie et en environnement, il s’inspire souvent de la nature et des rencontres faites en forêt pour ses contes. Il a conté partout au Québec, en Europe et en Afrique.

Sophie Wilhelm

Sophie Wilhelm remporte en 2000 le Grand prix des conteurs de Chevilly-Larue, participe ensuite au premier labo de recherche de la Maison du Conte et à plusieurs résidences de collectage de récits de vie. Elle travaille avec la Compagnie du Cercle d’Abbi Patrix avant d’intégrer la Compagnie Les Mots du Vent dont elle est aujourd’hui directrice artistique avec Olivier Noack. Elle est également membre fondatrice du collectif de conteurs Front de l’Est. Sophie s’est formée au mime corporel et à la danse contemporaine à Paris et au Québec. Elle a suivi entre 2010 et 2014 une formation en feldenkrais, dont elle est aujourd’hui praticienne, affinant ainsi sa connaissance du mouvement. Sophie Wilhelm s’associe volontiers à des artistes d’autres disciplines, musiciens, chorégraphes, plasticiens, marionnettistes, chanteuses, avec lesquels elle crée des formes destinées au plateau de théâtre. Plusieurs de ces spectacles sont créés à partir de collectes de paroles : « J’ai tant rêvé de toi » raconte nos rencontres amoureuses, « Minute Papillon » et « Kronoportraits » explorent la thématique du temps. Ses dernières préoccupations, dès « Hallaou ! » – création collective de Front de l’Est autour de la chasse -, l’ont amenée à questionner le rapport de l’homme à l’environnement. « Jan de l’ours », solo conté avec tambour et manteau de fourrure, est créé à partir d’un conte traditionnel. « Comme un animal », duo jeune public avec la chanteuse lyrique Mélanie Moussay questionne la place de l’homme parmi les être vivants. Sa dernière création, « La terre sur les épaules », jouée en 2023 à La Caserne des Pompiers dans le cadre de la sélection de la Région Grand Est à Avignon est un récit écologiste.

Crédit photo : Nathalie Bertaux

Brigitte Fauchoux

Cette page est un signet.

Émilie Blanchin

Conteuse de la toute, toute, toute première heure des Dimanches du conte, Emilie nous fait l’honneur de descendre de la montagne où elle vit, l’instant d’une soirée qui sera marquée du sceau de sa généreuse présence…
Voyageuse éternelle, elle a découvert qu’elle était conteuse un matin en riant. Depuis, elle a tissé ses histoires en parcourant le monde, en l’observant et en s’y plongeant pour tenter d’en rencontrer l’essence.
25 ans plus tard, elle nous revient pour nous partager son voyage, celui qu’elle a initié au Québec avec les Dimanches du Conte, la libération de la plume d’ange !

Ronald Larocque

Ronald Larocque est conteur, écrivain et poète. Conteur de la première heure des Dimanches du conte de Montréal dont il fut l’Électron libre pour le 20ième anniversaire. Il raconte depuis plus de vingt-cinq ans et est cofondateur de Festilou, festival de contes pour les jeunes. Il a promené ses histoires de Natashquan à Poitiers, de Lyon à Mumbai, Goa et Delhi. Il conte pour les adultes et aussi pour les enfants qu’il guide dans la création de leurs propres contes dans le cadre de La culture à l’école. Docteur en lettres (Ph.D.) de l’Université Laval (création), c’est un globeconteur (mot qu’il a créé) pour le partage et l’amitié. Il a aussi produit plusieurs spectacles en solo, duo et collectif.

Crédit photo Suzane O’Neill

Site web: https://ronaldlarocque.com/

Myriame El Yamani

Nomade dans l’âme et pour vrai, Myriame El Yamani a flâné sur plusieurs continents à la recherche de ce métissage des cultures et des rêves de l’humanité. Elle a rempli depuis 25 ans sa besace de contes qu’elle partage avec vous. Née au Maroc d’un père marocain, d’une mère française et d’un grand-père yéménite, elle puise son inspiration dans les senteurs salines de l’Acadie, le Montréal multiethnique, les secrets de sa grand-mère vendéenne, les couleurs et arabesques du Maghreb, la sagesse africaine et les mystères des 1001 nuits. www.myriameelyamani.ca. Elle enseigne aussi la sociologie de l’oralité et l’art du conte à l’UQAM. https://professeurs.uqam.ca/professeur/martineau.myriame/

Crédit photo : Adriana Garcia Cruz

Mike Burns

« Mike est un irlandais majuscule. Il sculpte, pratique le aïkido et rêve en gaélique. C’est le seul individu que nous connaissons qui raconte les yeux fermés, de sorte que ce sont les images que fabriquent sa voix et sa langue qui aveuglent, criantes et visibles. » (Eric Premel, festival Paroles d’Hiver)

« Mike Burns est un roc : Le monde pourrait partir en poussière pendant qu’il raconte il n’en serait que peu affecté. Les yeux fermés, la voix basse mais tranchante, l’Irlandais du Québec fait partie de la race des conteurs au long souffle, ancré dans la terre qu’il porte en lui. » (La Parole)

« Mike Burns is an Irish storyteller living in Montreal. He is funny, magical, mysterious. » (Erica Wagner, chief literary editor, The Times)

Lucie Bisson

C’est par un concours de menteries que Lucie Bisson fait son entrée dans le
milieu du conte au Québec. Des contes, récits et légendes tantôt traditionnels,
tantôt mis aux couleurs de la conteuse vous emmène dans l’univers de cette
raconteuse d’histoires où par plaisir elle raconte en tandem avec le public. Dans
la plus pure tradition de sa mémoire, les histoires prennent vie au grand plaisir
des oreilles qui se tendent et des yeux qui s’allument. Le lieu s’emplie alors de
cette atmosphère palpable qui fait que le public devient personnage.

www.conte-quebec.com/conteurs/lucie-bisson-0

Jacques Pasquet

J’ai pas mal navigué avant d’adopter le Québec comme terre de vie. Je ne sais pas si les mensonges de mon enfance étaient des signes prémonitoires, mais le hasard a fait que j’écrive mes propres histoires et que je mette les chemins de la parole conteuse sous mes semelles. Toujours est-il que le conteur d’aujourd’hui a du plaisir à voguer sur le fil des mots qui tissent les histoires, autant les miennes que celles que je puise dans la vie des autres. Souvent à la frontière entre réel et imaginaire, j’aime accorder toute la place à la force de la parole qui fait sens, donne à rêver et nourrit nos imaginaires.