Gaël Cauchy, alias Léo Luxe, est un·e artiste multidisciplinaire issu·e des scènes queer et alternatives, mêlant musique, drag, cabaret et performance. Formé·e en jazz, iel crée une œuvre hybride et engagée où s’entrelacent poésie, théâtralité et militantisme. Depuis 2022, iel incarne Léo Luxe, alter ego flamboyant qui explore les tensions entre genre, désir et politique. En 2024, iel lance Hédonisme, un premier EP autoproduit aux accents glam et burlesques. Iel performe sur diverses scènes montréalaises et participe au spectacle de conte Le trésor de la Muse-Gueule, affirmant une démarche ancrée dans la résistance joyeuse et les récits marginaux.
Crédit photo : Vanessa Fortin
Écrivain performatif en arts visuels,
Guillaume L’oiseau cherche principalement
À ne pas s’interposer entre sa créativité
Et le monde.
Natacha Marleau est une artiste qui raconte par le vivant et par l’écrit. Son univers est marqué par la violence de la désillusion vécue lors de passage entre deux mondes, soit celui de l’enfance vers celui de l’adulte ou celui qu’engendre le choc de la rencontre d’univers sociaux éloignés. Ses histoires sont empreintes d’histoires vraies, d’humour et de poésie. Lustucru porte le germe de ces personnages étranges, parfois non malicieux, mais occasionnellement malveillants, faussaires et arnaqueurs qui ont habités l’imaginaire de son enfance.
Mathieu Villeneuve est né à Chicoutimi en 1990. Il a complété un baccalauréat en littérature à l’Université Laval et une maîtrise en création littéraire à l’Université du Québec à Montréal. Depuis le début de sa carrière de conteur, il a performé sur une quinzaine de scènes. À temps perdu, il chasse les cauchemars et travaille sur un show de contes forestiers.
Le Sénégalais Joseph Samuel Malack, connu sous le nom de JSM L’officiel, est un artiste polyvalent : slameur, poète interprète et musicien compositeur. Il a déjà animé des ateliers de Slam pour les jeunes au centre culturel Léopold Sédar Senghor. Il débute sur la scène professionnelle en 2019 lors du FESTAH2H et participe à diverses activités artistiques, y compris une master class avec Africulturban. En 2022, il rejoint l’École Nationale des Arts de Dakar et est membre du collectif « Krfour Poetik Club », organisant des rencontres de slam au Sénégal.
Après avoir représenté le Sénégal au Festival TransAmériques en 2023, il poursuit ses projets artistiques entre l’Afrique et le Québec, en mettant toujours l’humain au cœur de sa démarche. Il collabore avec des artistes lors de festivals, comme celui de blues en Gaspésie. Avec son groupe, il s’est produit au Vieux Port de Montréal le 13 septembre 2024, après avoir remporté les auditions du festival AfroMonde.
« Sarah Paquin est une artiste multidisciplinaire qui allie conte, cirque (manipulation de feu et danse), théâtre et improvisation. Elle se spécialise surtout dans l’art de faire oublier le temps et de faire rire à en pleurer et pleurer à en réfléchir. Beaucoup plus hobbit qu’humaine elle saura vous faire sentir comme au bord d’un feu avec une tite couverte et les gens que vous aimez et ce, même si vous n’aimez personne. »
Je raconte, parce que c’est ce que j’ai trouvé de mieux pour être au monde, pour donner de l’importance à un tas de choses inutiles mais essentielles, et puis parce que c’est ce qui me permet de me décaler de moi-même pour aller à la rencontre de l’autre et de l’imprévu. Je raconte des contes ou des mythes de tradition orale et des récits que j’écris. Je convoque les géantes, les absents, le vent et les rochers. Je guette l’insolence du trickster, la délicatesse des brodeuses, la voix résonnante du bouvier… Sur mon chemin, j’ai rencontré de grandes personnes et artistes : des conteureuses dont Didier Kowarsky et Michel Hindenoch, des danseureuses dont Fré Werbrouck et Claude Magne, des performeuses vocales dont Christiane Hommelsheim et Walli Hoefinger. Iels donnent de la chair et du souffle à ma pratique.