Sandrine Garbuglia est auteure et metteure en scène. Lauréate 2009 de la Villa Kujoyama, elle rencontre les maîtres japonais de la parole à Osaka et Tokyo et collecte leurs histoires méconnues du public francophone. Depuis, elle adapte les textes du répertoire Rakugo. Elle est l’auteure de six spectacles de contes japonais, dont trois destinés au jeune public, joués en Europe, au Canada et au Japon.
Le monde des arts m’a toujours fasciné et fait rêvé. Au secondaire et au CEGEP, j’ai eu la chance de voyager afin de présenter des pièces de théâtres en France, en Espagne et … à Sorel. Le monde du jeu s’est ensuite poursuivi quand je suis devenue Barmaid au Rooftop Lounge au Viet Nam. Comment doit-on incarner un rôle quand nous travaillons en service! Pour moi, c’était un jeu. Je revêtais ma chemise de Barmaid avec un sourire qui lui appartenait à elle, cette Barmaid amusante, ricaneuse et la Best Buddy des clients. Ce travail m’a aidé a me créer une carapace et à séparer le travail de la vraie vie.
Ensuite, l’interprétation me permet aussi d’incarner un personnage. De devenir la personne qui s’exprime. D’adhésionner (c’est un mot que Véro acceptera)et devenir le tunnel de communication entre deux mondes. Quoi de mieux que de développer une ou plusieurs langues en devant transmettre un message qui est le pont de communication de deux cultures.
Depuis mon apprentissage de la langue des signes, j’ai pu faire partie de la troupe du Lac des Signes qui m’apprend beaucoup à transmettre des images et de laisser tomber les mots qui appartiennent au français. En travaillant dans un organisme pour personnes sourdes, j’ai appris à être à l’aise dans mes signes aussi en devant transmettre des messages à des gens qui ne possédaient à peine une langue et qui ne comprenaient que des concepts. Cette langue me permet de rencontrer des gens qui me font confiance et m’invite dans leur communauté.
Outre les pièces de théâtre au secondaire et ma participation aux soirée de contes depuis 3 ans, je ne fais pas concrètement de l’art tous les jours. Toutefois, je considère que mon métier me permet de visiter une partie de cette art à chaque interprétation.
Diplômée de l’UQAM d’une mineure en linguistique et d’une majeure en interprétation français-langue des signes québécoise, interprète active et étudiante à la maîtrise en linguistique, Marie-Pier est avec Le Lac des Signes depuis ses origines. Les siennes provenant d’Abitibi, elle ne se gêne pas pour teinter fièrement son travail d’interprétation de toute cette énergie qui l’habite, au grand bonheur des personnes qui regardent, qu’elles soient sourdes ou entendantes.
Cette touche-à-tout est l’incarnation de l’énergie pure. Sa curiosité et son instinct artistique l’ont menée à participer à plusieurs projets, dont le Congrès des Sourds à Québec (2004), le film Massacre en silence (2007) et la vidéo La vie me tue (2007). Daphné Leroux-Connolly a aussi participé à l’exposition pour les finissants du DEC en Arts visuels (2017), l’exposition de la SIFA (2017) et l’exposition Regard sur une œuvre inachevée, au Centre culturel Diane Dufresne (2018).
Mais depuis sa diplomation, sa carrière a explosé. Elle n’a cessé de cumuler les différents contrats et a notamment représenté le Canada à Séoul en 2023. Elle travaillé comme DI avec Le Lac des Signes depuis 2022.
Issue d’une famille d’artistes de génération en génération, Daphné a terminé ses études en Interprétation Français-Langue des Signes du Québec pour affûter ses outils d’intermédiaire linguistique en tant que signeure native. C’est donc avec un mélange de rigueur universitaire, de créativité inventive et d’une capacité à faire vivre des histoires hors du commun qu’elle nous livre des performances rafraîchissantes et “pas piquées des vers”.
Jessica a la musique qui lui coule dans les veines. Chanteuse et multi-instrumentiste (harpe, piano, accordéon), elle obtient un baccalauréat en interprétation jazz de l’Université de Sherbrooke.
Sa nature curieuse, touche-à-tout, créatrice et son éternelle enthousiasme pour les nouvelles découvertes artistiques lui permettent de s’épanouir dans la diversité musicale. Son penchant sans conteste pour les musiques du monde lui vaut le soutien du Conseil des arts du Québec dans ses recherches sur les musiques scandinaves (2019). Elle a d’ailleurs donné plusieurs spectacles en Islande, aux Iles Féroé, en Norvège et en Suède.
Elle a été choriste sur le plateau de l’émission En Direct de l’Univers et a à son actif plusieurs projets et collaborations pluridisciplinaires, tels que le Quintette vocal a cappella Les Tritone Sub, la création de contes musicaux avec des artistes conteurs – où elle met ses talents d’interprète, de compositrice et d’arrangeuse à l’oeuvre.
Accordéoniste, multi-instrumentiste, chanteuse, Sonia Painchaud est une amoureuse de l’accordéon sous toutes ses couleurs. Issue d’une famille de musiciens des îles-de-la-Madeleine, c’est avec le Cirque Éloize, sous la direction du metteur en scène Daniele Finzi-Pasca qu’elle a fait ses débuts sur scène, et que l’art de toucher les coeurs est devenu partie prenante de son approche artistique. Ensuite propriétaire du mythique « Café de la Grave » sur ces mêmes îles, elle y a accueilli de nombreux artistes, voyageurs et musiciens, qui ont souvent, l’instant d’une soirée, partagé leur passion commune pour la vie.
Depuis plusieurs années, elle forme avec le contrebassiste Hugo Blouin un duo complice, dans lequel ils chantent Brassens en le « brassant un bon coup », toujours dans le respect de l’oeuvre mais en y laissant aller leur virtuosité et leur imagination débordante. Passionnée aussi par la chanson, elle a, malgré son jeune âge, un répertoire dont l’étendue pourrait vous faire chanter toute la nuit. Émotions, profondeur, sourires et chaleur au rendez-vous.
Le café-comptoir et micro-bistro Pagaille! est récemment apparu à travers les brumes de la ville. Depuis, il est devenu le phare dans la tempête pour les âmes souriantes du Mile End. Grâce à lui, autant les familles que les noceurs en goguette ne redoutent plus les coups de barre. Ils peuvent désormais venir naviguer entre la Flibuste (mélange expresso), la Tramontane (filtre d’origine) et les Calanques (décaféiné) qui y sont servis avec la gouaille et le bagout des frères Antoine et Nicolas. Figures de proue du quartier, ils regardent le monde à perte de vue, prêts à tout pour que jamais ne s’érode la solidarité des coeurs vaillants. Au soleil levant, rassasiés par les sandwichs végétaliens et carnivore de l’endroit, les gens du quartier auront toujours Pagaille! pour y raconter à tout vent leurs dernières nuits blanche