Tout le mois de novembre sera consacré aux conteuses et conteurs qui ont fait le pari de maîtriser la bête électrique, sous toutes ses formes musicales. Lorsque l’ampli Marshall, la guitare Gibson et la pédale wa wa se mettent au diapason du conte en faisant vibrer les cordes vocales du narrateur, tout peut arriver, y compris l’apparition de pylônes verglacés au beau milieu du Cabaret du Roy.
Avec son spectacle « Quarante-deux degrés à l’ombre », la conteuse Arleen Thibault, accompagnée au violon électrique par Anne-Hélène Chevrette, nous plonge dans l’ambiance des journées chaudes d’été, de ces journées tropicales où partout en ville les chaises pliantes, berçantes, les tabourets, les vieux divans et même les banquettes des voitures déchues s’installent sur les balcons pour le grand spectacle de la canicule. À travers six contes, elle fait le récit du rapprochement soudain d’une petite communauté de locataires à l’affut de la montée du mercure.
Fidèle à son imaginaire éclaté, Arleen nous entraine dans un univers surréaliste où les motos hurlent comme des loups, où la lune fait reluire sa pupille et où les personnages entrent dans une fièvre initiatique délirante. Au violon électrique, la musicienne Anne-Hélène Chevrette se fait complice de l’univers du spectacle, créant des paysages sonores vibrants, et des sonorités électrisantes sur des registres clair-obscur. Maintenant la tension mystérieuse jusqu’à l’atteinte du quarante-deux degrés fatidique, le spectacle nous promet tout un voyage dans la démesure fantastique.
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Anne-Hélène Chevrette est diplômée de l’Université Laval en musique. Violoniste au sein du groupe de musique du monde Ess’N’Club, elle a participé à plusieurs tournées au Québec, en France et en Belgique et produit le disque Nuits Nomades. Elle a accompagné plusieurs chanteurs dont René d’Antoine, Antoine X, Paule-Andrée Cassidy, Claude Vallières et Stéphane Côté et participe. On la retrouve sur l’album Gypsy Cab du groupe Bazirka. Depuis 2006, elle crée des ambiances musicales en accompagnement de nombreux spectacles de poésie et de conte. Elle travaille actuellement à la création du premier l’album du groupe Nordri avec le violoniste Sylvain Neault qui intégrera des compositions originales à une sélection de musiques nordiques aux accents contemporains. |
« Savoureux, hilarant! Arleen Thibault a un regard fin sur les choses, un langage imagée, une voix puissante! »
Martine Côté, Radio Canada, Québec juillet 2010
« Arleen Thibault donne ses lettres de noblesses au genre fantastique.»
Christian St-Pierre, Revue Théâtre Jeu 2008
«Une très bonne intégration de la voix, la gestuelle et la parole. Personnage drôle, coloré, elle garde son public attentif jusqu’à la fin. Très alaise et très imagée! »
Jury canadien, Jeux de la Francophonie 2009
« Une conteuse expressive…un spectacle fascinant… On devient comme des enfants. Très bon!»
Catherine Lachaussée, Radio Canada, Québec 20 décembre 2008
Tout le mois de novembre sera consacré aux conteuses et conteurs qui ont fait le pari de maîtriser la bête électrique, sous toutes ses formes musicales. Lorsque l’ampli Marshall, la guitare Gibson et la pédale wa wa se mettent au diapason du conte en faisant vibrer les cordes vocales du narrateur, tout peut arriver, y compris l’apparition de pylônes verglacés au beau milieu du Cabaret du Roy.
Après une résidence de création à Trois Pistoles sous l’égide des compagnons de la mise en valeur du patrimoine vivant, Les Hommes à scie sont de retour plus électrifiés que jamais.
Imaginez un violon à clou répondant à la vibration d’une scie à moulin ; une égoïne électrique accompagnée par un carillon de crow-bars; le tintement du cristal se faufilant entre les maillons d’une chaîne forgée à même les clous du Christ. Dans cette nouvelle création, vous flotterez sur une croix de bois déferlant sur une rivière en furie jusqu’au lac Saint-Pierre, véritable cimetière où dorment les obus oubliés. Les Hommes à scie content en toute impunité, dérobent votre imaginaire, détournent vos rêves vers de lumineux cauchemars.
Simon Gauthier est maître de l’égoïne. De La flûte enchantée à La valse aux adieux, en passant par l’hymne national américain version Hendrix, il joue de tout sur sa scie musicale. Un vrai juke-box boosté aux astéroïdes. Avec ses spectacles : Corne de brume, Simon Pète les plombs et Source(s), il habite la planète Conte depuis maintenant dix années et s’y porte très bien. Énergique, passionné, tantôt drôle, tantôt émouvant, il nous emmène dans des mondes oniriques et éclatés, vers lesquels on se laisse entraîner avec un indéniable plaisir. Natif de Sept-Îles, il a commencé sa carrière sur la Côte-Nord, en contant de village en village, à la manière des troubadours. Très apprécié en France, Simon y a fait plus de deux cents spectacles depuis 2005. Il s’est aussi produit en Suisse, en Belgique, en Tunisie, aux Pays-Bas et au Burkina Faso, où il a représenté le Québec au Xe Sommet de la francophonie, à Ougadougou. Comme l’a si bien dit Michel Faubert : «Simon est notre bédéiste de la parole.» On le reconnaît facilement en compagnie de son inséparable partenaire, la scie musicale, dont il tire des notes improbables.
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Le métallurgiste hurlant aux mains d’acier et au coeur d’or Diplômé et enseignant en électromécanique, concepteur et réalisateur d’équipement hydropneumatique, soudeur émérite, métallurgiste de pointe, ébéniste décapant doué d’un sens musical stupéfiant, Marc St-Pierre est le concepteur de tous les instruments inusités des Hommes à scie : égoïne amplifiée, scie gong, réverbe à ressorts, crowbar mélodique, etc. Ayant déjà été magicien pour la roulotte à Buissonneault, au fil du temps, Marc St-Pierre est devenu l’un des bruit-colleurs les plus originaux du Québec. Artisan, avec Simon Gauthier, de la Sciemonmarc, une scie musicale brevetée au métal harmonique unique, Marc St-Pierre a modelé de toutes pièces le visage actuel des Hommes à scie. Une présence scénique indéniable et un aplomb inébranlable en font le maillon primordial des Hommes à scie. |
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Le gardien de la console affolée Auteur-compositeur-interprète bachelier du Conservatoire de musique du Québec à Montréal en composition électroacoustique, Benoit Rolland évolue depuis 10 ans dans le monde de la musique actuelle et contemporaine . Il a collaboré avec plusieurs artistes, dont Alexis O’Hara, le Floating Band, Esther Bourdages, Jean-François Blouin, Joe La Mouk etc… Sous le nom de Gentil Panda, il a lancé un album au printemps 2008. Depuis 2005, il est le compositeur maison du Théâtre de l’Utopie ; il a notamment fait la musique de Ce fou de Platonov de Tchekov, au théâtre Prospero, à l’hiver 2005, et du Misanthrope de Molière, au bain Saint-Michel, à l’hiver 2006. Enfin, il a été l’un des membres fondateurs de Da Oust Fiends, un groupe de punk-noise surréaliste mêlant mime, performance, vidéo, et ayant laissé « sens dessus-dessous » entre autres la Sala Rossa et le Cabaret Juste pour rire. Musicien-robot culinaire aux divers mélanges sonores, Benoit Rolland donne le ton. Le son des Hommes à scie, c’est lui. |
Tout le mois de novembre sera consacré aux conteuses et conteurs qui ont fait le pari de maîtriser la bête électrique, sous toutes ses formes musicales. Lorsque l’ampli Marshall, la guitare Gibson et la pédale wa wa se mettent au diapason du conte en faisant vibrer les cordes vocales du narrateur, tout peut arriver, y compris l’apparition de pylônes verglacés au beau milieu du Cabaret du Roy.
Saurez-vous dompter vos oreilles et vous dresser devant le conteur Denis Gadoury et les musiciens du Truc Ensemble pour une soirée de conte à saveur de rock hypnotique? Venez défier et découvrir des personnages enivrants et rockambolesques qui roulent sur des notes de roue de vélo et qui surfent au son de la basse fretless. Le Truc Ensemble, un groupe d’improvisateurs aux rythmes galactiques qui manie brutalement le rock, la musique actuelle et le jazz.
Né à Saint-Thomas-de-Joliette, Denis Gadoury raconte depuis plus de vingt ans. Il a parcouru le Québec, les Territoires-du-Nord-Ouest et le Manitoba, a rencontré des personnages drôles et touchants, et recueilli des anecdotes et des faits pour le moins cocasses. Revenu au Québec, il a continué à partager ses récits et sa façon traditionnelle de faire vivre l’histoire. On retrouve quelques-uns de ses meilleurs contes dans le recueil Le bonhomme La Misère, publié chez Planète rebelle.
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Improvisateurs indomptables, les musiciens du collectif montréalais Le Truc Ensemble affûtent leurs sonorités depuis 2002. Leurs influences diverses leur permettent de catapulter des rythmes galactiques et des grooves qui manient brutalement le rock, l’actuel et le jazz. Il en résulte un rock psychédélique aux sonorités imprévisibles tendues d’harmonies empreintes de symphonies d’une soirée qui se termine tard.
Les musiciens du collectif collaborent également avec le conteur traditionnel Denis Gadoury afin de créer des enveloppes sonores et musicales présentées lors de soirées de contes enivrants. |
Tout le mois de novembre sera consacré aux conteuses et conteurs qui ont fait le pari de maîtriser la bête électrique, sous toutes ses formes musicales. Lorsque l’ampli Marshall, la guitare Gibson et la pédale wa wa se mettent au diapason du conte en faisant vibrer les cordes vocales du narrateur, tout peut arriver, y compris l’apparition de pylônes verglacés au beau milieu du Cabaret du Roy.
Alimenté par le courant des rêves, voici une parole pour faire tourner les turbines du dedans. Afin que s’éclairent les lampadaires de l’esprit, Mathieu Lippé se branche sur le Conte, le Slam et la Chanson. De l’Histoires de la Cité D’Oh jusqu’à celle du Chevalier à La Guitare Blanche, l’éclair des mots fera tout pour créer une panne d’électricité; plongé dans l’obscurité nous pourrons contempler les étoiles.