Amélie Prévost est une artiste de la parole dont la démarche puise à parts égales dans la poésie et la performance scénique. D’abord comédienne de profession et autrice de théâtre à l’occasion, elle découvre le slam de poésie en 2010. Elle crée alors coup sur coup deux spectacles de poésie orale, dont le second, Ma langue dans ton oreille, tourne pendant quelques années, un peu partout au Québec. En 2015, elle devient championne québécoise de slam et remporte la Coupe du monde de slam-poésie, à Paris, en 2016. Depuis dix ans, elle a participé à plusieurs festivals en France, en Belgique et en Allemagne, en plus d’avoir foulé les planches d’à peu près toutes les scènes de poésie et de slam du Québec. Suite à la publication de quelques textes dans différents livres collectifs et revues littéraires, son premier recueil de poésie, Corps Flottants, illustré par le peintre Steve Poutré, a été publié aux éditions Neige-Galerie en 2018. Son plus récent spectacle, Fol Ouvrage (Torcher des paillettes), créé en collaboration avec sa collègue Queen Ka tourne au Québec et en France depuis 2018. Elle participe également au segment «combat de mots» de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, sur les ondes de la radio de Radio-Canada depuis quelques années.
Crédit photo : Marili Clark
LE LIEN DE VISIONNEMENT WEB SERA DISPONIBLE LA SEMAINE DE L’ÉVÉNEMENT SUR LePointDeVente.com. Nouveaux visages du conte avec Amélie Prévost, Charly Mullot, Aurore Liang, François Lavoie, Jacques Hébert, Laurelou Chapleau, Maude Leduc et Michel Pirro. Invitée spéciale : l’électron libre de la saison Carine Kasparian
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Amélie Prévost
Amélie Prévost est une artiste de la parole dont la démarche puise à parts égales dans la poésie et la performance scénique. D’abord comédienne de profession et autrice de théâtre à l’occasion, elle découvre le slam de poésie en 2010. Elle crée alors coup sur coup deux spectacles de poésie orale, dont le second, Ma langue dans ton oreille, tourne pendant quelques années, un peu partout au Québec. En 2015, elle devient championne québécoise de slam et remporte la Coupe du monde de slam-poésie, à Paris, en 2016. Depuis dix ans, elle a participé à plusieurs festivals en France, en Belgique et en Allemagne, en plus d’avoir foulé les planches d’à peu près toutes les scènes de poésie et de slam du Québec. Suite à la publication de quelques textes dans différents livres collectifs et revues littéraires, son premier recueil de poésie, Corps Flottants, illustré par le peintre Steve Poutré, a été publié aux éditions Neige-Galerie en 2018. Son plus récent spectacle, Fol Ouvrage (Torcher des paillettes), créé en collaboration avec sa collègue Queen Ka tourne au Québec et en France depuis 2018. Elle participe également au segment «combat de mots» de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, sur les ondes de la radio de Radio-Canada depuis quelques années.
Crédit photo : Marili Clark
Aurore Liang
Aurore est née et a grandi en Chine. Elle a vécu en France pendant 5 ans et elle est vit à Montréal depuis 12 ans. Elle a été formée comme comédienne à Pékin dès son enfance. elle a aussi acquis des compétences en art oratoire avec Toastmasters (Montréal) et en interprétation avec Jingju, l’un des plus anciens théâtres du monde. Dynamique et expressive, elle adore échanger avec le monde à travers ses contes.
Carine Kasparian
Dans l’enfance, Carine a été happée par les montagnes qui se jettent dans la mer de sa Corse d’origine, par le vent fougueux qui nettoie et emporte tout et par le silence si vaste qu’il fait jaillir la parole inattendue, celle qui vient d’ailleurs. C’est peut-être pour garder mémoire de ces paysages-là, que des histoires ont émergé. Des poèmes aussi pour y inscrire la trace du vent. Et le conte, pour qu’histoire et poème deviennent êtres vivants.
Avant, Carine voulait être astronome. Après des études de mathématiques et de physique, elle a choisi une voie plus directe pour toucher les étoiles. Ne plus observer les atomes de loin, mais devenir elle-même électron libre. Depuis que le vent s’est infiltré dans ses cheveux, elle a grand mal à se coiffer. Ce qui l’amène à porter plusieurs chapeaux : Auteure, conteuse et sémiologue, elle puise ses histoires dans des récits vieux comme le monde ou de son imaginaire insolite. Des histoires qu’elle a fait voyager sur plusieurs continents. Sa dernière publication est parue chez Planète Rebelle dans le collectif « Conteurs, Nouvelle Vague ». Il lui arrive aussi d’accompagner des artistes dans leur processus créatif. Entrepreneuse dans l’âme, elle a collaboré à la création et au développement de la Fabuleuse Nuit du conte, du Bal des ménestrels, du Balai des Conteurs et de la grande virée des Semeurs de conte avec lesquels elle marchera cette année pour la neuvième fois.
Charly Mullot
Auteur et metteur en scène de spectacle avant d’être conteur, Charly Mullot puise ses racines dans un théâtre de collectif, de décentralisation culturelle et d’éducation populaire.
Toujours en quête d’univers poétiques et pluriels, il emprunte au folklore traditionnel occidental, au cinéma ou aux arts forains pour converger vers une esthétique simple, moderne et chaleureuse.
Ses influences et préoccupations (féministes, libertaires, décoloniales...) orientent son travail, tant dans ce qu’il écrit que dans le rapport qu’il entretient avec le répertoire traditionnel.
François Lavoie
Il n’y avait personne et puis il y avait quelqu’un…
Je me nomme François Lavoie. Depuis toujours, j’habite le Vieux-Terrebonne. Je peux affirmer que le Vieux-Terrebonne m’habite aussi. Mes valeurs de communauté, de partage et d’ouverture m’ont permis de faire ma place dans ce coin de pays, que ma famille a choisi, il y a plus de quarante ans.
J’ai grandi dans un environnement végétarien, gourmand des autres et du monde qui m’entoure. Enfant libre, j’ai rapidement perdu l’intérêt pour l’école, les apprentissages scolaires étant moins intéressants que la vie des humains qui m’enseignaient. Un diagnostic tardif de dyslexie m’a poussé à finalement m’éloigner de l’école pour me rapprocher du monde du communautaire. C’est pourtant à l’école que j’ai appris à être autodidacte et à devenir un leader positif pour ma communauté.
Mon expérience de travail a débuté avec un projet à la Maison des jeunes de mon quartier, lieu que je fréquentais avec d’autres jeunes plutôt marginaux. Nous faisions du bénévolat sur le Site historique de l’Île-des-Moulins, à deux pas de chez moi. C’est là que s’est développé mon grand intérêt pour le spectacle et la communauté. En 10 ans comme jeune bénévole, j’ai pu apprendre tout ce qu’on a bien voulu me montrer, étudiant tout ce qui m’intéressait, loin du cadre traditionnel de l’école : art du cirque, théâtre, animation de foule, spectacle, couture, chapellerie, cordonnerie, menuiserie et scénographie, notamment. Par la suite, j’ai entrepris des productions de théâtre où j’assurais l’idéation, les textes, la scénographie, la mise en scène, le budget, la mise en marché et la production. Grâce à ces projets d’envergure, mes aptitudes de gestionnaire et de chargé de projet se sont affûtées.
J’ai ensuite fondé ma propre entreprise : Lavoie direction conception artistique. J’ai commencé à imaginer des salles de jeux, des inventions de toute sorte et des décors pour plusieurs clients dans le monde de la culture, de l’amusement et du théâtre. Récemment, j’ai commencé à utiliser mes talents et idées pour faire la différence dans ma communauté. J’ai démarré une coopérative de solidarité, évoluant autour d’un mode de pensée écolonomique. J’ai approfondi mes connaissances des modes de gestion alternatifs comme la sociocratie, holacratie, autogestion, etc.
Mes énergies évoluent maintenant autour des abeilles de la coopérative La Ruche, nourrissant les projets citoyens et encourageant les initiatives communautaires le plus possible. Dans mes temps libres, je me consacre à mes autres abeilles, grâce à ma plus récente passion : l’apiculture.
Jacques Hébert
Un pied ancré dans l'urbanité de Québec et l'autre solidement enraciné dans son Lotbinière natal, Jacques Hébert est un as du grand écart narratif. En contant et racontant, il aime garder vivante la mémoire des géants de la vie ordinaire qui nous ont précédé. Puisant dans le folklore, les souvenirs d'enfance et la fantaisie qui l'anime, Jacques saura vous charmer, vous divertir ou vous émouvoir.
Laurelou Chapleau
Laurelou, c’t une p tite fille du Vieux Terrebonne, elle est née d’une douce mère qui cultivait les fleurs et d’un père fantaisiste qui est devenu conteur. Un jour elle reçu des contes en héritage avec le porte voix pour les raconter. Personnage d’époque à temps partiel et rêveuse d’histoires, elle fait souvent des voyages dans le temps à la recherche de la poésie qui se trouve dans les recoins de son village comme dans le cœur des gens qui y ont habités et elle s en inspire. Il parait qu’on peut voir des images dans ses yeux lorsqu’elle conte.
Maude Leduc-Préfontaine
Parallèlement à mes activités de conteuse et d’écrivaine, je suis infirmière clinicienne, ce qui m’influence en tant qu’artiste, et m’amène à toujours placer l’humain au cœur de mes créations.
J’aime prendre le temps d’explorer les différents points de vue narratifs. Ceci avec la volonté d’engager la discussion dans un esprit de partage et de réciprocité. J’aborde les thèmes de l’identité, la stigmatisation des gens, de la maladie, des liens familiaux et sociaux et le sentiment d’isolement.
Crédit photo : Marc Lepage.
Michel Pirro
Woups Laflammèche est né vers l’âge de deux ans, en regardant la lumière des phares d’autobus se glisser à travers les lattes du store vénitien sur les murs et le plafond du salon. C’est sur leurs lignes dansantes qu’allait s’écrire sa vie. À l’âge de raison, il racontait des histoires de peur à son frère et ses sœurs pour les faire patienter avant le réveillon de Noël.
Adolescent, poète comme tout le monde, il voulut marier peinture et parlure. La peinture n’a pas voulu de lui, alors il a eu la vie dure. Pendant de longues années, il a parcouru les rues de Montréal à essayer d’acheter des yeux, des oreilles pour ses Aventures de Woups Laflammèche et la tribu des Anwouèyes. Un fablier rock illustré. Place aux poètes, Radio Centreville, rue Prince Arthur. Autoédition, librairie, concierge de solitude. Dur, dur...
Au mitan de sa vie, il s’est mis à enseigner pour fonder une famille. C’est en enseignant qu’il apprend, et en apprenant qu’il enseigne : le français aux immigrants, en classe d’accueil, en soutien linguistique. Pendant 30 ans! Des projets, des spectacles, des concours de menteries. Et le conte, sous toutes ses facettes, avec André, Franck, Nadine, Sylvi, Joan, Judith...
Maintenant à la retraite, il peut enfin courir après tous les lapins du pouvoir désoxyribonuclétiel des mots. Vous pouvez le suivre sur son blogue Woups... ma grammaire! Ou vous pouvez croire au petit bonhomme sur la lune et écouter ce qu’il raconte.
LE LIEN DE VISIONNEMENT WEB SERA DISPONIBLE LA SEMAINE DE L’ÉVÉNEMENT SUR LePointDeVente.com. Né de la rencontre spontanée de quatre artistes de la parole sur la grève de Trois-Pistoles à l’occasion du Rendez-vous des Grandes Gueules 2019, ce band de poésie contée performative s’amuse en adoptant le concept de posture chromatique. À partir du nuancier de leurs voix singulières, Amélie Prévost, Élise Argouarc’h, Paul Bradley et Véronique Bachand, fidèles à leurs univers respectifs, mettent en dialogue leurs créations parlées. Primaires, les couleurs secondaires est un collectif qui prend le risque d’unir leurs teintes, de mêler leurs histoires, de jouer avec les formes, dans une onde contrastée et sans filtre.
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Véronique Bachand
Véronique Bachand est poète, conteuse et auteure. Reconnue pour son travail comme artiste de la parole, elle a foulé de nombreuses scènes, notamment avec ses spectacles M’entends-tu? (2014-2016) et Avec le rire de ma grand-mère (2019…). À l’écrit, Véronique a publié le recueil de poèmes à quatre mains Décembre brule et Natashquan attend (2017) ainsi que plusieurs autres textes dans des revues et ouvrages collectifs. Animatrice d’ateliers dans les écoles, chargée de cours à l’université et organisatrice d’évènements de littérature orale, elle est aussi étudiante au doctorat en études et pratiques des arts
Amélie Prévost
Amélie Prévost est une artiste de la parole dont la démarche puise à parts égales dans la poésie et la performance scénique. D’abord comédienne de profession et autrice de théâtre à l’occasion, elle découvre le slam de poésie en 2010. Elle crée alors coup sur coup deux spectacles de poésie orale, dont le second, Ma langue dans ton oreille, tourne pendant quelques années, un peu partout au Québec. En 2015, elle devient championne québécoise de slam et remporte la Coupe du monde de slam-poésie, à Paris, en 2016. Depuis dix ans, elle a participé à plusieurs festivals en France, en Belgique et en Allemagne, en plus d’avoir foulé les planches d’à peu près toutes les scènes de poésie et de slam du Québec. Suite à la publication de quelques textes dans différents livres collectifs et revues littéraires, son premier recueil de poésie, Corps Flottants, illustré par le peintre Steve Poutré, a été publié aux éditions Neige-Galerie en 2018. Son plus récent spectacle, Fol Ouvrage (Torcher des paillettes), créé en collaboration avec sa collègue Queen Ka tourne au Québec et en France depuis 2018. Elle participe également au segment «combat de mots» de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, sur les ondes de la radio de Radio-Canada depuis quelques années.
Crédit photo : Marili Clark
Élise Argouarc’h
Elise Argouarc’h transcende l’exil grâce à la création parlée depuis son immigration au Québec en 2011. Elle s’intéresse à l’interaction entre le corps et l’oralité dans la performance artistique comme voie d’actualisation identitaire. Depuis 2014, elle apparaît sur les scènes conte et slam du Bas-Saint-Laurent. En solo ou dans des collectifs, ses thèmes privilégiés sont féministes, territoriaux, migratoires et suivent le chemin d’une décolonisation intime. A l’instar de Gougaud, elle estime que les arts de la parole peuvent « faire exister les gens à qui ils parlent ». Elle offre dans divers milieux des ateliers de création de kasàlà (poésie de louange africaine) pour développer le pouvoir de dire et d’être. Elle fait actuellement un doctorat pour étudier comment les arts de la parole peuvent soutenir la résilience et l’inclusion des femmes réfugiées accueillies au Bas-Saint-Laurent.
Paul Bradley
La soirée d’ouverture des Dimanches du conte avec Aurore Liang (Chine), François Lavallée, Mafane (La Réunion), Amélie Prévost, Germaine Mesténapéo (Innue), Mathieu Ferland, Noubi (Sénégal), Arleen Thibault, Jean-Maxime Lévesque, Ligia Borges (Brésil), Flavie Dufour, Saulo Giri (Panama) et Véronique Bachand. Invitée spéciale : l’électron libre de la saison Carine Kasparian
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Arleen Thibault
Flavie Dufour
Chanteuse, compositrice et poète de l’oralité, Flavie Dufour rayonne sur les scènes littéraires et de musique improvisée de Québec. Elle fait son entrée dans l’univers du conte au festival Les jours sont contés en Estrie et se distingue à la finale provinciale de Slam de Montréal (2010). Berçant une passion pour les chants ethnique, ses performances mi-chanté mi-conté mélange une poésie kynesthésique et une voix dans son état brut. Elle publie, en 2019 aux Éditions Planète Rebelle, le livre disque de son spectacle hybride Clair de femme.
" Dans sa voix vibre des voyages qu’on sent de plusieurs contrées : chants d’Afrique peut-être, jeu de gorge defroids pays sûrement, roucoulements d’oiseaux, yodel et j’en oublie sûrement.Ses jeux de voix dont on sent le corpsrappellent fort les jeux de voix de notrechanteuse Camille : les wouawoua ronds demon coeur rrroucoulent d’allégresse; la voixest corporelle, elle fait corps à nos oreillesdu rythme donné aux syllabes – palpable,presque-palpable" Agnès André, Nos Echanteurs, 15 novembre 2019.
Amélie Prévost
Amélie Prévost est une artiste de la parole dont la démarche puise à parts égales dans la poésie et la performance scénique. D’abord comédienne de profession et autrice de théâtre à l’occasion, elle découvre le slam de poésie en 2010. Elle crée alors coup sur coup deux spectacles de poésie orale, dont le second, Ma langue dans ton oreille, tourne pendant quelques années, un peu partout au Québec. En 2015, elle devient championne québécoise de slam et remporte la Coupe du monde de slam-poésie, à Paris, en 2016. Depuis dix ans, elle a participé à plusieurs festivals en France, en Belgique et en Allemagne, en plus d’avoir foulé les planches d’à peu près toutes les scènes de poésie et de slam du Québec. Suite à la publication de quelques textes dans différents livres collectifs et revues littéraires, son premier recueil de poésie, Corps Flottants, illustré par le peintre Steve Poutré, a été publié aux éditions Neige-Galerie en 2018. Son plus récent spectacle, Fol Ouvrage (Torcher des paillettes), créé en collaboration avec sa collègue Queen Ka tourne au Québec et en France depuis 2018. Elle participe également au segment «combat de mots» de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, sur les ondes de la radio de Radio-Canada depuis quelques années.
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Aurore Liang
Aurore est née et a grandi en Chine. Elle a vécu en France pendant 5 ans et elle est vit à Montréal depuis 12 ans. Elle a été formée comme comédienne à Pékin dès son enfance. elle a aussi acquis des compétences en art oratoire avec Toastmasters (Montréal) et en interprétation avec Jingju, l’un des plus anciens théâtres du monde. Dynamique et expressive, elle adore échanger avec le monde à travers ses contes.
Carine Kasparian
Dans l’enfance, Carine a été happée par les montagnes qui se jettent dans la mer de sa Corse d’origine, par le vent fougueux qui nettoie et emporte tout et par le silence si vaste qu’il fait jaillir la parole inattendue, celle qui vient d’ailleurs. C’est peut-être pour garder mémoire de ces paysages-là, que des histoires ont émergé. Des poèmes aussi pour y inscrire la trace du vent. Et le conte, pour qu’histoire et poème deviennent êtres vivants.
Avant, Carine voulait être astronome. Après des études de mathématiques et de physique, elle a choisi une voie plus directe pour toucher les étoiles. Ne plus observer les atomes de loin, mais devenir elle-même électron libre. Depuis que le vent s’est infiltré dans ses cheveux, elle a grand mal à se coiffer. Ce qui l’amène à porter plusieurs chapeaux : Auteure, conteuse et sémiologue, elle puise ses histoires dans des récits vieux comme le monde ou de son imaginaire insolite. Des histoires qu’elle a fait voyager sur plusieurs continents. Sa dernière publication est parue chez Planète Rebelle dans le collectif « Conteurs, Nouvelle Vague ». Il lui arrive aussi d’accompagner des artistes dans leur processus créatif. Entrepreneuse dans l’âme, elle a collaboré à la création et au développement de la Fabuleuse Nuit du conte, du Bal des ménestrels, du Balai des Conteurs et de la grande virée des Semeurs de conte avec lesquels elle marchera cette année pour la neuvième fois.
François Lavallée
Germaine Mesténapéo (Innue)
Germaine a longtemps œuvré en communications. Après avoir travaillé en muséologie au Musée canadien des civilisations à Gatineau, elle a complété un baccalauréat en travail social à l’Université du Québec. C’est à travers ses études en travail social qu’elle a découvert le conte et l’intervention par l’art. C’est en collaborant avec les jeunes des communautés innues, qu’elle a constaté l’importance de faire revivre l'imaginaire par le conte afin de promouvoir la langue et culture innues.
Jean-Maxime Lévesque
Mathieu Ferland
Enseignant d’éthique et culture religieuse, animateur, auteur et conteur, Mathieu Ferland est spécialiste de la mythologie scandinave. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, mais c’est en le contant que le conte prend vie. Mathieu est tout à son aise devant le public, peu importe le nombre ou le genre et depuis 2016, il partage sa passion avec de nombreux publics de tous âges et de toutes sortes: cafés culturels, écoles secondaires, foires médiévales et familiales et autour de feux de camps.Les mythes scandinaves, récits des Vikings, relatent la création du monde, de l’homme, de monstres, de dieux et de géants; on assiste l’origine du tremblement de terre, de l’amour et de la guerre; on voit la destruction des mondes... et son recommencement.Tirez-vous une buche, remplissez votre corne d’hydromel et devenez Viking le temps d’un conte de Mathieu Ferland.
Noubi (Ibnou Ndiaye)
Saulo Giri
Ses racines l’ont ramené au Panama et vers plusieurs autres pays d’Amérique latine pour entrer en lien avec les différentes cultures de ce merveilleux continent.
Saulo fouille les recoins du terroir panaméen pour y trouver des poètes, musiciens, conteurs qui lui transmettent un peu de leur flamme de vie.
Dans le monte (campagne panaméenne) tout est possible : plusieurs témoignent avoir rencontré le diable en personne ou même avoir entendu les animaux parler.
Il raconte autant pour les enfants que pour les adultes qui ont oublié leur innocence.
Accompagné d’instruments qu’il a recueillis dans sa valise, il raconte des histoires circulaires pour que ce monde ne nous rende pas carrés.
Au son du tambour, la parole est partagée tout en effaçant le mur qui sépare le conteur du public. Comme par magie on commence à raconter tous ensemble sous un ciel circulaire.
Ses contes sont partagés en français, anglais, espagnol et parfois en esfragnol.
Isabelle St-Pierre
Fait entendre sa voix depuis 20 ans (poésie, slam, conte) au Québec, au Canada, en Acadie et en France. Artiste engagée, elle dirige et anime depuis 2005, de nombreux spectacles, micro ouverts, ateliers : Festival de conte de Bouche à Oreille (2005-2007), Festival Interculturel du conte du Québec (2005-2019). Elle dirige pendant 6 ans le volet conte/slam de l’État d'Urgence (ATSA) de 2005 à 2010, invitant plus d’une vingtaine d’artistes et donnant la parole aux sans-abris. Elle a coorganisé et animé pendant 5 ans, les Slam Sessions Montréal, soirées mensuelles avec une formule artiste invité et micro ouvert. En janvier 2016, elle coproduit un événement sans précédent, Paroles Fauves : vigile poétique contre la violence faite aux femmes autochtones. En avril 2017, elle a fait une résidence au Banff Centre for Arts, dans le cadre du programme de Spoken Word. Depuis, elle et dirige et coproduit la série des Cabarets Poésie All-Star (Dimanches du conte et festival des Grandes Gueules) avec Debout : Actes de parole, a survécu à la Grande nuit de la poésie de St-Venant-de-Paquette et au festival Contabadour, a fait partie de la distribution du Cabaret des Hypothèses (FIL) dédié au croisement entre la science et la littérature.
Amélie Prévost
Amélie Prévost est une artiste de la parole dont la démarche puise à parts égales dans la poésie et la performance scénique. D’abord comédienne de profession et autrice de théâtre à l’occasion, elle découvre le slam de poésie en 2010. Elle crée alors coup sur coup deux spectacles de poésie orale, dont le second, Ma langue dans ton oreille, tourne pendant quelques années, un peu partout au Québec. En 2015, elle devient championne québécoise de slam et remporte la Coupe du monde de slam-poésie, à Paris, en 2016. Depuis dix ans, elle a participé à plusieurs festivals en France, en Belgique et en Allemagne, en plus d’avoir foulé les planches d’à peu près toutes les scènes de poésie et de slam du Québec. Suite à la publication de quelques textes dans différents livres collectifs et revues littéraires, son premier recueil de poésie, Corps Flottants, illustré par le peintre Steve Poutré, a été publié aux éditions Neige-Galerie en 2018. Son plus récent spectacle, Fol Ouvrage (Torcher des paillettes), créé en collaboration avec sa collègue Queen Ka tourne au Québec et en France depuis 2018. Elle participe également au segment «combat de mots» de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, sur les ondes de la radio de Radio-Canada depuis quelques années.
Crédit photo : Marili Clark
Jocelyn Thouin
Marie-Paule-Grimaldi
Queen KA
Rachel McCrum
Sébastien B Gagnon