Comme à chaque année, les mois d’octobre est consacrés aux conteurs du monde avec la série « Contes autour du globe ». Pour l’occasion, nous accueillerons le conteur kabyle Kamel Guennoun, le conteur breton Achile Grimaud, le conteur québécois François lavallée, le conteur réunionnais Sergio Grondin, la conteuse belge Vanessa Lefebvre, le conteur Burkinabé Kientega Pingdéwindé Gérard alias KPG ainsi que le conteur Polonais Michal Malinowski. Dans ce voyage sur les routes du Maghreb, de l’Afrique et de l’Europe de l’Est en passant par le Plat Pays et le Québec sans oublier la Bretagne et la Réunion, vous serez envoûtés par des paroles tous azimuts.
Après la Drôme avec les roulottes et le cabaret mobile de la Bizzart Nomade, le projet « Contes en bal » s’est envolé pour le Québec, en octobre et novembre, pour se frotter aux cousins violoneux et tapeux de pied d’ici !
« Contes en bal », ce sont avant tout de bons moments à partager entre artistes, public et organisateurs… ainsi qu’en témoignent ces quelques vidéos de la tournée drômoise avec la Bizzart Nomade.
Philippe Sizaire a une manière toute personnelle de rendre le conte vivant en le faisant parler à nos vies. Il suscite un rapport proche et complice avec le public, cultive un amour contagieux du mot et de la musique. Sa parole est de celles qui savent évoquer et emmener ses auditeurs dès la première minute. C’est en étant chaque fois drôle et poétique qu’il dit au monde ses quatre vérités… et aussi – raconteur d’histoires oblige – quelques mensonges ! Depuis son premier spectacle, Philippe Sizaire aime à mêler le réel et le merveilleux. Il parle du monde qui nous entoure en racontant ses histoires. Il sème des graines de réflexion, de doute, de colère, d’enthousiasme, de rire dans le jardin des mots… Arrosez-les d’un peu de musique et nourrissez-les du temps qu’il faut. Quelques années plus tard, cueillez ce florilège : contes de faits.
Elle s’appelle Véronique de Miomandre.
Elle commence toutes ses phrases par « il était une fois ».
Elle aime parler, chanter, raconter, inventer, rire et pleurer…
Elle aime les fées, les vraies.
Elle aime chevaucher auprès des êtres de féerie au détour d’une promenade contée en forêt.
Elle appelle autour d’elle des histoires anciennes qui viennent s’asseoir à votre table.
Elle écrit comme elle parle, elle parle comme elle pense, elle pense comme elle rêve, elle rêve comme elle vit…
Avant de commencer à conter, Christian Pierron a longtemps fréquenté un personnage de clown, un clown musicien, un grand échalas qui racontait sa façon de percevoir le monde, d’être un peu perdu sur la planète. Dans ses histoires, le nez de clown n’apparaît plus, mais il n’est jamais loin, derrière les personnages, le narrateur… Il visite les contes traditionnels et écrit aussi ses propres histoires. Les univers qui l’inspirent : les personnages de Sempé, de Gotlib, de Boucq, d’Italo Calvino, de Süskind, les Monty Python, Prévert, Brassens, sa voisine de palier… !
Accompagnés par Lucie Galibois ( accordéon, chant) et François Grimaud (guitare, violon, chant)
« Voilà des saltimbanques qui savent vous embarquer sur le radeau rafistolé de leurs rêves colorés. Avec ceux-là, je suis parti à la pêche aux étoiles, même s’ils me disaient que les roses ont un parfum, mais aussi des épines. Je n’ai trouvé aucune scorie gnangnan, aucune poussière cucul, aucune escarbille niaise dans la poésie de Philippe Sizaire, embecquée par sa bouche chaude et généreuse. Quand je suis parti, cigarette et doux sourire aux lèvres, je me sentais meilleur. C’est dire à quel point ces artistes-là sont indispensables. »
Vincent Cambier, Rue du Théâtre, 18 mars 2005.
« Le monde de Philippe Sizaire, c’est celui des gens tout simples et tout rêveurs. Le souci du détail, du goût qu’ont les mots, les situations, la création suave de petits mondes pailletés, voilà les objectifs du conteur. L’assistance a beau être globalement adulte, on sent cette envie de remonter à l’essentiel, à la simplicité, à cette vie joyeuse et tendre qui fait défaut dans notre monde où “existence” rime bien pauvrement avec “banque”. L’idée, c’est de partager les moments, de se réjouir, de comprendre, de découvrir ce qui repose et réjouit son voisin de siège. Pas de jugement, beaucoup de poésie et toujours un sourire enfantin sur les lèvres. Un spectacle à durer une semaine complète, vraiment ! »
Lucien-Christophe Hernandez, Le Clou dans la planche, juin 2009.
« Ne réalise-t-il pas là un exploit, tel un cascadeur de mots, par un débit impressionnant d’une heure presque et demie, sans qu’il ne se mêle les crayons, mais plutôt les récits – imbriqués les uns dans les autres. Emmenant avec lui une assemblée tout ouïe et qui boira ses paroles jusqu’à la lie. Incroyablement vrai, cet artiste aux yeux moqueurs qui vont de droite et de gauche, défiant la vie en la prenant à rebours. L’attachant Philippe Sizaire jongle entre le monde d’aujourd’hui et ses travers cachés et un monde imaginaire ô combien proche de la réalité […] et ce, sans ambiguïté sur le sens qu’il donne à la vie. »
Le Républicain Lorrain, février 2008.
Avant de commencer à conter, Christian Pierron a longtemps fréquenté un personnage de clown, un clown musicien, un grand échalas qui racontait sa façon de percevoir le monde, d’être un peu perdu sur la planète. Dans ses histoires, le nez de clown n’apparaît plus, mais il n’est jamais loin, derrière les personnages, le narrateur… Il visite les contes traditionnels et écrit aussi ses propres histoires. Les univers qui l’inspirent : les personnages de Sempé, de Gotlib, de Boucq, d’Italo Calvino, de Süskind, les Monty Python, Prévert, Brassens, sa voisine de palier… !