Aie, madame Chose ton jupon dépasse
Tu sauras, ma petite fille,
Que madame Chose, c’est pas n’importe qui
C’est Quelqu’un.
Et que si son jupon dépasse
C’est que l’intention y est.
Tu as vu comme il est beau son jupon
Il se balance avec le jeune homme suivez-moi
Ben certain que mon jupon dépasse
Les jupes sont courtes cette année
Et les mains sont baladeuses.
C’est parce que ton jupon dépasse,
Que tu n’es pas invitée à la télé
Même si tu est bonne
Y a bien assez
Qu’elle ne se rase pas les aisselles
Sans qu’en plus, son jupon dépasse
Moi j’aime ça quand mon jupon dépasse,
Ça fait quelque chose à dire au monde.
Nathalie Derome est une artiste interdisciplinaire. Depuis le début des années quatre-vingt, elle questionne les pratiques du faire croire sous différents modes et en utilisant plusieurs médiums, dont la pratique de l’oralité, la musique et la vidéo. On a vu son travail résolument low-tech et intimiste au Québec, au Canada Anglais et en Europe. En 2008, elle publie un recueil à la maison d’édition Planète rebelle, Les temps qui courent. Vingt ans de paroles tenues, et présente le spectacle du même nom en compagnie des musiciens Jean Derome, Martin Tétreault et Frank Martel.
Nadine foule les planches depuis plus de 30 ans. Interprète reconnue pour sa forte présence, chercheuse acharnée, elle use de son corps autant que de sa voix pour propulser ses créations et retransmettre des histoires archaïques, reflets de l’humanité depuis la nuit des temps. « Avec elle, le conte devient une parole incarnée. » Élisabeth Haas, journal La Liberté, Fribourg, Suisse. Récipiendaire du Grand prix de l’Académie Charles Cros à Paris pour son CD-livre Sacré chœur de Gilgamesh en 2020, Hibou d’or pour le même spectacle et le prix Jocelyn Bérubé pour l’ensemble de sa carrière de conteuse.
Crédit photo : Marie Andrée Lemire
Ne manquez pas ces virtuoses de la parole toujours sur le fil de fer de la performance in situ.
Marie France Bancel – alias tatie èmèf – représente un croisement entre conteuse, poète et chroniqueuse. Au cours des quinze dernières années, elle a participé à plusieurs festivals de conte, cabarets littéraires et autres soirées multidisciplinaires. Ses textes ont parus dans diverses revues littéraires, zines et recueils collectifs. Elle représente également l’hémisphère nord du duo de poésie franspagnole KoraZón NordSud. En décembre 2016, elle se produisait à la Place des Arts en compagnie du « BLT de la poésie » (Bancel, Lebeau, Thérien) dans un numéro d’ouverture pour la chansonnière Francine Christie. Actuellement, elle se consacre au recueil des Microaventures urbaines de tatie èmèf, chroniques singulières d’une ville plurielle.
Franck Sylvestre est conteur – musicien depuis vingt ans et il visite les établissements scolaires avec ses spectacles de contes et ses ateliers de percussion depuis une quinzaine d’années. Il joue pour plusieurs compagnies de théâtre québécoises dont le théâtre les Deux Mondes, The Other Théâtre et dans différentes productions cinématographiques dont Elvis Gratton 2. Il produit en 2007 avec le soutien du CALQ, du CAC, du M.A.I. et de la MdC Mercier le spectacle Kabaret Karaïbes. Son livre réalisé en collaboration avec les élèves de l’école secondaire Sophie Barat intitulé Contes du ciel et de la terre est sorti en avril 2010 aux éditions Planète Rebelle.
Nathalie Derome est une artiste interdisciplinaire. Depuis le début des années quatre-vingt, elle questionne les pratiques du faire croire sous différents modes et en utilisant plusieurs médiums, dont la pratique de l’oralité, la musique et la vidéo. On a vu son travail résolument low-tech et intimiste au Québec, au Canada Anglais et en Europe. En 2008, elle publie un recueil à la maison d’édition Planète rebelle, Les temps qui courent. Vingt ans de paroles tenues, et présente le spectacle du même nom en compagnie des musiciens Jean Derome, Martin Tétreault et Frank Martel.
Simon Gauthier est maître de l’égoïne. De La flûte enchantée à La valse aux adieux, en passant par l’hymne national américain version Hendrix, il joue de tout sur sa scie musicale. Un vrai juke-box boosté aux astéroïdes. Avec ses spectacles : Corne de brume, Simon Pète les plombs et Source(s), il habite la planète Conte depuis maintenant dix années et s’y porte très bien. Énergique, passionné, tantôt drôle, tantôt émouvant, il nous emmène dans des mondes oniriques et éclatés, vers lesquels on se laisse entraîner avec un indéniable plaisir. Natif de Sept-Îles, il a commencé sa carrière sur la Côte-Nord, en contant de village en village, à la manière des troubadours. Très apprécié en France, Simon y a fait plus de deux cents spectacles depuis 2005. Il s’est aussi produit en Suisse, en Belgique, en Tunisie, aux Pays-Bas et au Burkina Faso, où il a représenté le Québec au Xe Sommet de la francophonie, à Ougadougou. Comme l’a si bien dit Michel Faubert : «Simon est notre bédéiste de la parole.» On le reconnaît facilement en compagnie de son inséparable partenaire, la scie musicale, dont il tire des notes improbables.
L’actrice excelle dans le touchant personnage de Maria Teresa (qu’elle a elle-même créé), une immigrante italienne aujourd’hui complètement isolée et qui s’offre, pour ses 70 ans, de se raconter aux gens. Un moment touchant que ce monologue dont la poésie réside dans l’accent chantant de Maria Teresa et ses tournures de phrases maladroites.
Le plus fort de ses contes, qui vaut à lui seul le déplacement, s’intitule Cocaline, un texte écrit spécialement pour elle par Yvan Bienvenue. Elle y aborde de façon drôle et grinçante la question de la sexualité des personnes âgées. Ici, Arbour est carrément éclatante
Ne boudez pas votre plaisir. Bravez l’hiver et venez savourer la verve de cette comédienne hors pair
Conteur de profession depuis plus de 25 ans, Eric participe, en 2009, au prestigieux « Concours international de menteurs » de Moncrabeau en France. Il remporte le titre et devient le 1er non-Européen à être sacré Roy des menteurs. Il ne s’arrête pas là et continu d’amasser des titres. Contes traditionnels, légendes et menteries se croisent à travers l’humour, le dramatique et le mystérieux…
Nadine foule les planches depuis plus de 30 ans. Interprète reconnue pour sa forte présence, chercheuse acharnée, elle use de son corps autant que de sa voix pour propulser ses créations et retransmettre des histoires archaïques, reflets de l’humanité depuis la nuit des temps. « Avec elle, le conte devient une parole incarnée. » Élisabeth Haas, journal La Liberté, Fribourg, Suisse. Récipiendaire du Grand prix de l’Académie Charles Cros à Paris pour son CD-livre Sacré chœur de Gilgamesh en 2020, Hibou d’or pour le même spectacle et le prix Jocelyn Bérubé pour l’ensemble de sa carrière de conteuse.
Crédit photo : Marie Andrée Lemire
Nathalie Derome est une artiste interdisciplinaire. Depuis le début des années quatre-vingt, elle questionne les pratiques du faire croire sous différents modes et en utilisant plusieurs médiums, dont la pratique de l’oralité, la musique et la vidéo. On a vu son travail résolument low-tech et intimiste au Québec, au Canada Anglais et en Europe. En 2008, elle publie un recueil à la maison d’édition Planète rebelle, Les temps qui courent. Vingt ans de paroles tenues, et présente le spectacle du même nom en compagnie des musiciens Jean Derome, Martin Tétreault et Frank Martel.
Mathieu Lippé |
Jean-Marc Massie |
Simon Gauthier |
Après une 11e saison relevée, durant laquelle le vent des grands bouleversements a soufflé tel un ouragan – fermeture du Sergent recruteur, déménagement de nos soirées au Cabaret du Roy –, Les Dimanches du conte reviennent en force pour une 12e saison, avec une programmation où les soirées festives ne manqueront pas. Le Monsieur Loyal du Cabaret du Roy, Jean-Marc Massie, y accueillera, entre autres, l’harmoniciste-podorythmiste Alain Lamontagne, l’électrisant Simon Gauthier, le slameur surréaliste Mathieu Lippé, le collectif métallurgique Les Hommes à scie et le conteux de la première heure des Dimanches du conte, Denis Gadoury,
Le 6 septembre, un cabaret déjanté inaugurera la saison. Y défileront sur scène plusieurs conteurs, dont François Lavallée, Alain Lamontagne, Arianne Labonté et Simon Gauthier. Vous voulez avoir un aperçu de la prochaine saison ? Venez à la soirée d’ouverture et entendez les conteurs qui ponctueront notre programmation 2009-2010.
Gigi Bigot |
Nicolas Rochette |
Lorette Andersen |
Comme chaque année, les mois d’octobre et de novembre seront consacrés aux conteurs du monde avec la série « Contes autour du globe ». Pour l’occasion, nous accueillerons, entre autres, la conteuse bretonne Gigi Bigot, le conteur normand François Épiard, la conteuse suisse Lorette Andersen, ainsi que le conteur français Philippe Sizaire. Dans ce voyage sur les routes de Bretagne et de Normandie, en passant par la Suisse, vous serez envoûtés par des paroles tous azimuts.
La saison sera également rythmée par les « Duos découvertes », dont celui de Céline Jantet et Nicolas Rochette. Le 25 avril, ils nous présenteront Réalité – 5 degrés. Entre l’absurde et le poétique, ils astiqueront la langue de Molière pour y dévoiler ses aspects les plus inattendus.
Nathalie Derome |
Les Hommes à scie |
France Arbour |
Le 25 octobre, les Hommes à scie feront chanter n’importe quel objet brut, de la crowbar mélodique suspendue au crochet du temps à l’égoïne harmonique branchée au pylône verglacé, en passant par l’immense lame circulaire et dentelée d’une scie ronde industrielle échappée des Temps modernes de Chaplin. Armés de leurs verbes flamboyants et de leurs instruments inusités, Simon Gauthier, Marc St-Pierre, Benoit Rolland et Jean-Marc Massie se feront recruteurs d’imaginaire afin que leurs paroles aient le dernier mot sur le plomb mortel des canons pointés vers le ciel.
Le 31 janvier, les Hommes à scie seront de retour pour participer à l’un des moments forts de la saison : le cabaret Narrateurs atypiques pour un siècle hystérique. Présenté une première fois dans le cadre de l’émission Vous êtes ici, diffusée à la Première Chaîne de Radio-Canada, ce spectacle hors normes sera un îlot de liberté pour toutes les âmes à fleur de mots. Accompagnés par les Hommes à scie aux instruments inusités, les narrateurs atypiques seront en ville pour un soir seulement. Ces verbomoteurs du nouveau millénaire oscilleront constamment entre conte urbain et monologue décalé, en passant par le slam sublimé, le récit de vie affabulée et autres modes d’expression inusités. Vous pourrez entendre, notamment, Mathieu Lippé, France Arbour, Nathalie Derome et Arleen Thibault. Ne manquez pas ces virtuoses de la parole toujours sur le fil de fer de la performance in situ.
Denis Gadoury |
Alain Lamontagne |
Dominique Breau |
Capteur d’énergie inépuisable s’il en est un, Alain Lamontagne foulera de nouveau les planches des Dimanches du conte. Le 29 novembre, il nous offrira « La Vache morte du canyon », un conte de l’écrivain Jacques Ferron. Lamontagne reconstruira l’œuvre à sa façon et il multipliera les anecdotes, avec humour et envolées à l’harmonica. Lamontagne se lâchera lousse, comme un vrai descendant de François Laterrière dit Laterreur, à l’assaut de la célèbre vache mort-pas-morte de Ferron. Après la vache morte du canyon, on aura dorénavant la vache morte de la montagne…
Le 10 janvier, nous aurons droit au retour de l’enfant prodigue Denis Gadoury, avec son plus récent spectacle tout en musique. Passionné d’histoires, Denis est un conteur traditionnel qui, parfois, par une remarque bien placée, fait le lien avec le monde moderne. Depuis vingt ans qu’il conte, il a ramassé des contes partout au Canada : à Winnipeg (Manitoba), à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), à Whitehorse (Yukon) et maintenant à Montréal. Il traîne un bagage de bum que son image reflète bien. Les Dimanches du conte ont vu certaines de ses performances les plus mémorables.
Enfin, après avoir présenté son spectacle J’vous ai t’y conté ?, au Studio-théâtre de la Place des Arts, l’Acadien Dominique Breau sera en résidence tout le mois de mai au Cabaret du Roy. Il en profitera pour nous présenter J’vous ai t’y conté ?, ainsi que son tout nouveau spectacle en chantier, qu’il peaufinera pour nous tout au long du même mois.
Du houblon à la fiction, les dimanches soirs, c’est au Cabaret du Roy que ça brasse !
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