Rodney Saint-Éloi

Notre nouvelle Conteuse Étoile, Joséphine Bacon

Au cours des 20 dernières années, nous avons paré du titre de Conteur étoile les conteuses et conteurs ayant fait rayonner le conte au Québec et à l’étranger. Cette année, c’est avec honneur et fierté que nous nommons la fabuleuse poète-conteuse Innue Joséphine Bacon notre nouvelle conteuse étoile. Venez assister ce dimanche à son intronisation au temple de la renommé des conteuses et conteurs étoilés ! Pour ce faire, sous la direction artistique de Laure Morali, Rodney Saint-Éloi, Violaine Forest, José Acquelin, Andrée Levesque-Sioui et André Lemelin lui rendront un vibrant hommage au cours de la soirée.

1 Joséphine Bacon

Auteure, poète, cinéaste... Joséphine Bacon est une artiste aux multiples talents. Elle a écrit son premier recueil Bâtons à message/Tshissinuashitakana (2009) en pensant à ses ancêtres, amoureux des grands espaces, et a reçu le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010 pour son poème « Dessine-moi l’arbre ». Elle a par la suite publié Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat (2013), finaliste au Prix du Gouverneur général et Finaliste au Grand Prix du livre de Montréal. Son troisième recueil, Uiesh, Quelque part (2018), fait écho à sa vie de nomade qui a longtemps marché la ville. Il a remporté le Prix des libraires en 2019, dans la catégorie Poésie et le Prix Indigenous Voices Award 2019. Joséphine a aussi participé à plusieurs ouvrages collectifs.

2 Laure Morali

Laure Morali, née en 1972, a grandi en Bretagne et vit aujourd’hui à Montréal. Poète, auteure de récits, elle tisse une longue histoire de nomadisme animée par les quatre éléments : La mer à la porte (La Part Commune, 2001), La terre cet animal (Mémoire d’encrier, 2003/La part commune, 2004), La route des vents (La Part commune, 2002 ; 2015), Traversée de l’Amérique dans les yeux d’un papillon (Mémoire d’encrier, 2010) Comment va le monde avec toi (Publie.net, 2013), Orange sanguine (Mémoire d'encrier, 2014 / La Passe du vent, 2015)… Créatrice de passerelles entre différentes cultures, elle a dirigé des projets rassembleurs comme l’anthologie de correspondances entre auteurs québécois et amérindiens, Aimititau ! Parlons-nous ! (Mémoire d’encrier, 2008 ; 2017). Son site : Site : lauremorali.net

André Lemelin

Originaire de l’Abitibi, André Lemelin raconte depuis le milieu des années 1990 : il brode ses histoires sur des canevas en relation avec l’auditoire, improvise au besoin et il choisit ses contes selon les gens présents et l’environnement dans lequel il évolue.

Site personnel

Andrée Levesque-Sioui

Andrée Levesque-Sioui est wendat de la communauté de Wendake près de Québec, sa ville natale. Autrice-compositrice-interprète, elle explore les chants sacrés du monde puis s'attarde à ceux de sa propre tradition.

José Acquelin

José Acquelin: 61 tours du Soleil, 45 ans d'écriture, 30 ans de publications,
                      une vingtaine de recueils (essentiellement aux Herbes rouges)
                      dont un avec Joséphine -Nous sommes tous des sauva
                       ges- chez Mémoire d'Encrier. Son plus récent  Anarchie 
                       de la lumière (éditions du passage, 2014) s'est vu éclairé
                        par le prix du Gouverneur Général en poésie. 

Rodney Saint-Éloi

Violaine Forest

Violaine Forest nait à Montréal, fille du poète et cinéaste, Léonard Forest, elle crée Le Bal des Oiseaux, émission radiophonique, consacrée à la poésie québécoise et internationale qu’elle anime de 1994 à 2007. Elle publie, le manteau de mohair, éditions de L'Hexagone, 2002, L'Adoration du Bourreau, Éditions Art le Sabord, 2006 puis Magnificat, Éditions Mémoire d’encrier, 2012. Depuis 1997, elle contribue à de nombreuses publications en France, en Belgique et au Canada. Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2007, elle séjournera en Belgique au Studio Passa-Porta de Bruxelles en 2008 puis en résidence à Amay en 2011. Passionnée d’histoire et de traduction, elle signe la direction artistique de spectacles littéraires multidisciplinaires comme une enfant chanterait une comptine sur une tombe éventrée, le cri est l’ultime liberté, le poème, son prolongement. Tout ce qui me porte ne m’achève pas.