Paroles de femmes
5 mars 2017 à 19:30 avec Claudette L'Heureux, Isabelle Crépeau, Mafane, Nadine Walsh, Petronella Van Dijk et Stéphanie Bénéteau
On l’a connaît pour sa parole crue, acérée, mais aussi sensible et engagée. En 2013, après quinze ans à la direction artistique, Claudette l’Heureux lui remet la barre de
Parole de Femmes aux Dimanches du conte. Dès lors Nadine se donne un mandat de quatre ans pour en finir avec cette proposition
privilégiée. S’il n’y a pas de parole d’homme, pour quoi une parole de femme, n’est-on pas égaux ? La parole a-t-elle un genre ? S’il nous a fallu faire un pont pour prendre la parole, nous ne devons pas nous endormir dessus pour la garder.
Après « Les filles du roy » (2013) qui nous projetait dans nos racines, « Femmes du monde » (2014) offrant une perspective sur une parole multiculturelle et « Femmes folles » (2015) parce heureuses les fêlées, car elles laissent, elles aussi, passer la lumière, « Femme à Mort » sera la dernière parole de femmes pour en finir avec le genre ! Ainsi, les dimanches du conte auront une programmation équilibrée… sans genre, mais avec classe. Parole d’honneur !

Claudette L’Heureux
Claudette L’Heureux
Dans le cadre des Dimanches du conte, Claudette aura été de la première et la dernière soirée des Paroles de femmes. Elle en a connu des belles, errant, cherchant sa vérité du moment. Une chance que la Poule à Madame Moreau veillait au grain.
« Tu as fait longue vie pleine d’histoires et ce n’est pas la fin. Tu as une voix faite pour les contes. Tu es :
C : charmante L: loyale A : adorable U : unique D : droite
E: énergique T: tenace T : tendre E : étincelante
LUNA SAURIOL 12 ANS
Isabelle Crépeau
Isabelle Crépeau
Conteuse bohême, inspirée par le féminin sauvage et le paysage, grand-mère aux yeux de petite fille, elle explore, depuis une vingtaine d'années, le pouvoir envoûtant du conte pour emporter l'auditoire dans une expérience étrange et ensorcelante.
Consultez son site internet.
Nadine Walsh
Nadine Walsh
Nadine foule les planches depuis plus de 30 ans. Interprète reconnue pour sa forte présence, chercheuse acharnée, elle use de son corps autant que de sa voix pour propulser ses créations et retransmettre des histoires archaïques, reflets de l’humanité depuis la nuit des temps. « Avec elle, le conte devient une parole incarnée. » Élisabeth Haas, journal La Liberté, Fribourg, Suisse. Récipiendaire du Grand prix de l’Académie Charles Cros à Paris pour son CD-livre
Sacré chœur de Gilgamesh en 2020, Hibou d’or pour le même spectacle et le prix Jocelyn Bérubé pour l’ensemble de sa carrière de conteuse.
Crédit photo : Marie Andrée Lemire

Petronella Van Dijk
Petronella Van Dijk
Petronella van Dijk œuvre dans le milieu du conte depuis 25 ans. En tant que directrice du festival Les jours sont contés en Estrie (pendant 20 ans) et de Productions Littorale, une des plaques-tournantes du conte au Québec. Elle est aussi reconnue comme formatrice et conférencière. Elle a commencé à conter en l'an 2000, orientant rapidement ses choix vers l'univers du conte populaire et surtout du conte merveilleux, séduite tant par l'insondable ancienneté de ces récits que par les mystères qu'ils portent, transmettant, l'air de rien, ce que l'humain a de plus profond en lui.
Stéphanie Bénéteau
Stéphanie Bénéteau
Avec sa parole poétique et sa voix mélodieuse, Stéphanie Bénéteau raconte depuis plus de vingt ans les grands récits de la tradition mondiale. Son répertoire passe par les contes traditionnels québécois et mondiaux, les Mille et Une Nuits, les contes coquins au féminin, la légende médiévale et la mythologie grecque. On trouve dans les spectacles de Stéphanie une voix lyrique et actuelle qui nous raconte les vieux contes de la tradition mondiale comme s’ils nous parlaient, ici et maintenant.
Une langue savoureuse, un accent indéfinissable, au parfum de voyage. La voix se feutre, se module, envoûte. Et quand elle parle, la magie opère. Stéphanie s’efface imperceptiblement et les images apparaissent. C’est une conteuse née. (Revue Lurelu)
Crédit photo : Angel Montiel
posté le 23 mars 2016 à 13:36 par jmmassie (pas de commentaire)