1 novembre 2020 à 19:30 avec Amélie Prévost, Aurore Liang, Carine Kasparian, Charly Mullot, François Lavoie, Jacques Hébert, Laurelou Chapleau, Maude Leduc-Préfontaine et Michel Pirro
LE LIEN DE VISIONNEMENT WEB SERA DISPONIBLE LA SEMAINE DE L’ÉVÉNEMENT SUR LePointDeVente.com. Nouveaux visages du conte avec Amélie Prévost, Charly Mullot, Aurore Liang, François Lavoie, Jacques Hébert, Laurelou Chapleau, Maude Leduc et Michel Pirro. Invitée spéciale : l’électron libre de la saison Carine Kasparian
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Amélie Prévost
Amélie Prévost est une artiste de la parole (spoken word, slam, conte) dont la démarche puise
à la fois dans la poésie et la performance scénique. Elle a remporté de la Coupe du monde de
slam, à Paris, en 2016. Elle est l’autrice-interprète de 4 spectacles en poésie performée dont les
plus récents sont Fol ouvrage (Torcher des paillettes), créé en collaboration avec Queen Ka, et
Kamikaze du vendredi, issu du livre du même titre, publié aux éditions Planète rebelle en 2021.
Elle a aussi fait paraître le recueil de poésie Corps Flottants, illustré par le peintre Steve Poutré,
aux éditions Neige-Galerie en 2017. Son plus récent recueil, intitulé Osti d’pain blanc, est paru
aux éditions de L’Hexagone en mars 2023. Elle est membre du collectif en poésie contée
Primaires, les couleurs secondaires.
Crédit photo : Julia Marois
Aurore Liang
Aurore est née et a grandi en Chine. Elle a vécu en France pendant 5 ans et elle est vit à Montréal depuis 12 ans. Elle a été formée comme comédienne à Pékin dès son enfance. elle a aussi acquis des compétences en art oratoire avec Toastmasters (Montréal) et en interprétation avec Jingju, l’un des plus anciens théâtres du monde. Dynamique et expressive, elle adore échanger avec le monde à travers ses contes.
Crédit photo : Vincent Marchessault
Charly Mullot
Alternant entre le conte, l’écriture, la mise en scène, la radio et le drag, Charly cultive une identité plurielle, et interdisciplinaire.
On trouve dans son répertoire des contes traditionnels et des histoires nouvelles.
Des histoires où il est possible de prendre le temps, d’avoir un avis, d’être en colère, d’être différent.e.s… D’être soi-même.
Ses influences et préoccupations (queer, féministes, libertaire…) orientent son travail, tant dans ce qu’elle écrit que dans le rapport qu’elle entretient avec le répertoire traditionnel.
François Lavoie
Il n’y avait personne et puis il y avait quelqu’un…
Je me nomme François Lavoie. Depuis toujours, j’habite le Vieux-Terrebonne. Je peux affirmer que le Vieux-Terrebonne m’habite aussi. Mes valeurs de communauté, de partage et d’ouverture m’ont permis de faire ma place dans ce coin de pays, que ma famille a choisi, il y a plus de quarante ans.
J’ai grandi dans un environnement végétarien, gourmand des autres et du monde qui m’entoure. Enfant libre, j’ai rapidement perdu l’intérêt pour l’école, les apprentissages scolaires étant moins intéressants que la vie des humains qui m’enseignaient. Un diagnostic tardif de dyslexie m’a poussé à finalement m’éloigner de l’école pour me rapprocher du monde du communautaire. C’est pourtant à l’école que j’ai appris à être autodidacte et à devenir un leader positif pour ma communauté.
Mon expérience de travail a débuté avec un projet à la Maison des jeunes de mon quartier, lieu que je fréquentais avec d’autres jeunes plutôt marginaux. Nous faisions du bénévolat sur le Site historique de l’Île-des-Moulins, à deux pas de chez moi. C’est là que s’est développé mon grand intérêt pour le spectacle et la communauté. En 10 ans comme jeune bénévole, j’ai pu apprendre tout ce qu’on a bien voulu me montrer, étudiant tout ce qui m’intéressait, loin du cadre traditionnel de l’école : art du cirque, théâtre, animation de foule, spectacle, couture, chapellerie, cordonnerie, menuiserie et scénographie, notamment. Par la suite, j’ai entrepris des productions de théâtre où j’assurais l’idéation, les textes, la scénographie, la mise en scène, le budget, la mise en marché et la production. Grâce à ces projets d’envergure, mes aptitudes de gestionnaire et de chargé de projet se sont affûtées.
J’ai ensuite fondé ma propre entreprise : Lavoie direction conception artistique. J’ai commencé à imaginer des salles de jeux, des inventions de toute sorte et des décors pour plusieurs clients dans le monde de la culture, de l’amusement et du théâtre. Récemment, j’ai commencé à utiliser mes talents et idées pour faire la différence dans ma communauté. J’ai démarré une coopérative de solidarité, évoluant autour d’un mode de pensée écolonomique. J’ai approfondi mes connaissances des modes de gestion alternatifs comme la sociocratie, holacratie, autogestion, etc.
Mes énergies évoluent maintenant autour des abeilles de la coopérative La Ruche, nourrissant les projets citoyens et encourageant les initiatives communautaires le plus possible. Dans mes temps libres, je me consacre à mes autres abeilles, grâce à ma plus récente passion : l’apiculture.
Jacques Hébert
Jacques Hébert, à la fois vieux gamin et jeune grand-père, conte, chante et raconte depuis toujours mais plus sérieusement depuis une dizaine d’années.
Il est membre actif du Cercle du Conte de Québec, ville portuaire où il a un pied bien ancré.
Avec l’autre solidement enraciné dans son Lotbinière agricole natal, Jacques est un as du grand écart narratif.
Féru d’anecdotes et de tradition, il aime magnifier les petites choses au gré de sa fantaisie et donne à ses prestations une saveur intimiste qui nous entraîne dans un univers regorgeant de moments tantôt touchants, tantôt comiques.
Il saura à coup sûr vous charmer, vous divertir ou vous émouvoir.
Laurelou Chapleau
Laurelou, c’t une p tite fille du Vieux Terrebonne, elle est née d’une douce mère qui cultivait les fleurs et d’un père fantaisiste qui est devenu conteur. Un jour elle reçu des contes en héritage avec le porte voix pour les raconter. Personnage d’époque à temps partiel et rêveuse d’histoires, elle fait souvent des voyages dans le temps à la recherche de la poésie qui se trouve dans les recoins de son village comme dans le cœur des gens qui y ont habités et elle s en inspire. Il parait qu’on peut voir des images dans ses yeux lorsqu’elle conte.
Maude Leduc-Préfontaine
Parallèlement à mes activités de conteuse et d’écrivaine, je suis infirmière clinicienne, ce qui m’influence en tant qu’artiste, et m’amène à toujours placer l’humain au cœur de mes créations.
J’aime prendre le temps d’explorer les différents points de vue narratifs. Ceci avec la volonté d’engager la discussion dans un esprit de partage et de réciprocité. J’aborde les thèmes de l’identité, la stigmatisation des gens, de la maladie, des liens familiaux et sociaux et le sentiment d’isolement.
Crédit photo : Marc Lepage.
Michel Pirro
Woups Laflammèche est né vers l’âge de deux ans, en regardant la lumière des phares d’autobus se glisser à travers les lattes du store vénitien sur les murs et le plafond du salon. C’est sur leurs lignes dansantes qu’allait s’écrire sa vie. À l’âge de raison, il racontait des histoires de peur à son frère et ses sœurs pour les faire patienter avant le réveillon de Noël.
Adolescent, poète comme tout le monde, il voulut marier peinture et parlure. La peinture n’a pas voulu de lui, alors il a eu la vie dure. Pendant de longues années, il a parcouru les rues de Montréal à essayer d’acheter des yeux, des oreilles pour ses Aventures de Woups Laflammèche et la tribu des Anwouèyes. Un fablier rock illustré. Place aux poètes, Radio Centreville, rue Prince Arthur. Autoédition, librairie, concierge de solitude. Dur, dur...
Au mitan de sa vie, il s’est mis à enseigner pour fonder une famille. C’est en enseignant qu’il apprend, et en apprenant qu’il enseigne : le français aux immigrants, en classe d’accueil, en soutien linguistique. Pendant 30 ans! Des projets, des spectacles, des concours de menteries. Et le conte, sous toutes ses facettes, avec André, Franck, Nadine, Sylvi, Joan, Judith...
Maintenant à la retraite, il peut enfin courir après tous les lapins du pouvoir désoxyribonuclétiel des mots. Vous pouvez le suivre sur son blogue Woups... ma grammaire! Ou vous pouvez croire au petit bonhomme sur la lune et écouter ce qu’il raconte.
posté le 9 janvier 2020 à 11:13 par jmmassie (pas de commentaire)